les Pyrénées Occidentales du 23 au 25 août 2010

Lundi 23 août

Départ vers 10h00 pour le col de l'Aubisque (1709m) à 12 km. Nous traversons des passages brumeux puis nous nous retrouvons au dessus de la "mer" de nuages.

Nous devons rester quelques heures à l'Aubisque car la route pour le Soulor est en circulation alternée... ouverture à 13h00 pour les 3 à 9 tonnes...

Les chevaux sont au rendez vous... crottins, aussi.

Et surtout, gare aux rétroviseurs qu'ils peuvent faire sauter d'un coup de tête.

Ils aiment aussi beaucoup se frotter aux porte-vélos!

route du Soulor avec des cyclistes évidemment

Col du Soulor (1474m) à 10 km de l'Aubisque. Ici, ce sont les moutons qui cherchent l'ombre.

descente sur Argeles Gazost, puis route en bordure du gave de Pau jusqu'à Lourdes.

Depuis les apparitions de la Vièrge Marie à Bernadette Soubirous, en 1858, la cité pyrénéenne est emplis de paix et de fraternité. Chaque année, 6 millions de visiteurs du monde entier (67% d'étrangers) viennent s'y recueillir. Deuxième ville en capacité hôtelière après Paris, Lourdes est une ville attractive dont le tissu commercial est dense et varié.

L'histoire de Lourdes a été bouleversée par les gestes et les paroles qu'ont échangé, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, la Vièrge Marie et Bernadette Soubirous, jeune fille de 14 ans, illettrée et pauvre, lors de 18 apparitions.

Depuis 150 ans, Lourdes est devenue un haut lieu de pèlerinage. Basé sur la quête du miracle à la fin du XIXe siècle, l'espoir de guérison est toujours vivace aujourd'hui dans la motivation des pèlerins. Lourdes est ainsi restée source d'espoir.

Mais c'est aussi une immense zone commerciale:

Nous montons jusqu'au château.

Lors de la conquête de la Gaule, les Romains sont sûrement les premiers à tirer parti de la position stratégique du piton rocheux.

En 778, Charlemagne assiège la forteresse occupée par les Sarrazins, ayant pour chef Mirat. Le chêtau s'appelait alors Mirambel "belle vue".Cette légende, qui dit-on aurait donné son nom à la ville de Lourdes et qui a laissé les clefs de son blason (où une truite d'argent se tortille dans le bec d'un aigle) raconte: un aigle laisse tomber, au bon moment, une truite aux pied de Mirat, qui, bravache à panache, la porte au chef des Francs, lui laissant croire qu'il est encore pourvu en vivres. Charlemagne est prêt à quitter le siège mais l'évêque du Puy-en-Velay, qui l'accompagne, sauve la face en proposant à Mirat de conserver la place à la condition de se convertir au christianisme. Mirat, affamé, accepte et reçoit le baptême sous le nom de Lorus.

Différentes architectures ss'y superposent, preuve d'une longue évolution dans l'histoire. Dès le XIe siècle, il devient l'une des principales résidences des comtes de Bigorre. A partir de là, les épisodes violents se succèdent: les Albigeois s'y installent au XIIe, Simon de Montfort soutient un siège homérique; les Anglais, auquels la Bigorre a été livrée au XIIe, y campent à leur tour avec une très forte garnison. Au XIVe, cet édifice trouve son extension définitive avec son système d'enceintes successives, et la construction du donjon qui dominait trois autres tours aujourd'hui disparues.Les Français reprennent la place au XVe, avec un beau massacre. On remet ça au XVIe, avec cette fois un gigantesque massacre au cours des guerres de religion, menées par le baron d'Arros. Au XVIIe, la citadelle redevient forteresse royale. Au XIXe, enfin, il est déclassé pour devenir une banale prison d'Etat.

Mais nous n'avons pas le temps de le visiter avant d'aller chez François et Agnès.

Nous retrouvons le cc surchauffé! l'achat de boissons fraîches au Monoprix s'impose!

Arrêt sur la mini place de la mairie à Arrodetz es Angles.

Coup de fil à Agnès pour l'itinéraire jusqu'à leur maison...

Mardi 24 août

Il pleut, il pleut, il pleut... nous restons donc sur place alors que nous avions l'intention d'aller à Gavanie... Ce sera pour une autre fois!

Dîner avec Olga, Rosa et Rico.

Mercredi 25 août

Prêts à partir... sauf que la batterie est à plat! Des pinces croco sur la batterie de la voiture d'Agnès et ça démarre... et ça patine dans les herbes hautes et détrempées où nous sommes posés. Bonne occasion d'inaugurer les plaques de désembourbage! Opération réussie!