jeudi 14 juillet

Nous allons visiter le prieuré de Serrabone.


Sur l'aridité de l'Aspre, à 600 m d'altitude se dresse un large quadrilatère de pierre. Serrabona, "la bonne montagne", fut fondée en 1082 par la famille vicomtale de Cerdagne-Conflent pour recevoir une communauté de chanoines augustins.



chapiteau de la tribune (~1130) le seigneur, le moine, le paysan
chapiteau de la tribune (~1130) le seigneur, le moine, le paysan

En début d'après midi nous continuons les gorges du Boulès (35 km de virages!) en direction d'Amélie les Bains (aire de vidange). Arrêt photo à Palalda. La manoeuvre dans l'aire de vidange se solde par un coup de nez du cc dans un talus herbeux, beaucoup plus talus que herbeux... le bruit signale une fracture du bouclier avant...



vue sur Amélie les Bains
vue sur Amélie les Bains

Nous repartons vers la frontière espagnole en snobant les gorges du Fou (parcours pédestre aménagé, donc payant!)

 

Nous continuons de longer le Tech en passant par le défilé de Baillanouse (la route, emportée par les inondations catastrophiques d'octobre 1940, fut reconstruite plus haur. On reconnait encore, à gauche, un arrachement de terrain au flanc du Puig Cabrès. De là descendit un éboulement énorme (6 à 7 millions de m3) ayant barré la vallée sur une hauteur de 40m.

 

Nous nous arrêtons à Prats de Mollo.

Le bourg est ceint de fortifications construites à l'époque de Vauban, avec une partie médiévale que traverse le torrent de Guillem.

L'église, construite au XVIIe siècle sur un édifice antérieur dont il ne reste que peu d'éléments, dont le portail aux belles ferrures, est surplombé d'un os de 2 m fiché dans la façade (de mammouth ou de baleine?), recèle un incroyable retable baroque de 14m de haut.


Nous montons au Fort Lagarde par un chemin couvert puis souterrain bien raide et sombre. Les visites individuelles ne démarrent qu'à 17h00, après la visite avec spectacle. Nous poireautons sous la bruine.

la tour carrée
la tour carrée
tour de Mir
tour de Mir

Datant du XVIIe siècle, le Fort Lagarde est accessible par un sentier ou par deux galeries séparées par un bâtiment construit antériorement, appelé redoute.

La première galerie, en partant de la ville, est l'élément le plus récent: elle date du XIX e siècle.

Communément appelée "tunnel blanc", elle est mentionnée, sur certains plans anciens, comme "chemin couvert". Ce terme d'architecture militaire désigne, en théorie, un itinéraire à ciel ouvert, couvert à la vue de l'ennemi et non un tunnel.

 

Généralement surnommée "Tour Carrée", la redoute daterait de 1688. Elle est dite "à mâchicoulis", c'est à dire que la plate forme supérieure est en saillie sur le mur, ce qui forme des ouvertures. C'est un ouvrage de défense avancée par rapport au fort.

Une dizaine de soldats peut y être postée quelques jours en cas de siège. Ils disposent pour cela d'une réserve de vivres, de poudre et d'eau. La citerne, où sont récupérées les eaux pluviales est d'une capacité d'environ 7400 litres. La poudrière peut contenir 2500 livres de poudre, soit environ une tonne!


Antérieur au chemin couvert, le souterrain a été aménagé au XVIIIe siècle. Il a pour fonction d'assurer le repli des troupes de la ville vers le fort Lagarde en cas d'attaque. Un "puits de lumière" aménagé dans la voute éclaire l'entrée du passage.

le four à pain
le four à pain
la cuisine
la cuisine
des latrines
des latrines

Un système de récupération de l'eau pluviale permet de stocker environ 30 000 litres, ce qui correspond à une réserve d'un mois pour 400 à 500 soldats.

Cette eau est essentiellement un élément de défense: elle permet de vaincre les débuts de feux, fréquents dans un édifice militaire.

 

Le four à pain de la cuisine peut fournir une centaine de rations de pain par fournée. Le pain de munition, tranché et trmpé dans la soupe aux légumes et à la viande, constitue la nourriture de base du soldat.

La ration quotidienne de celui-ci, dont une livre de viande (environ 400 grammes), est fournie contre une déduction faite sur sa solde.

Celle ci est variable selon qu'il s'agit de la période de campagne (d'avril à octobre) ou de quartier d'hiver.

Un quart de pot de vin (soit 250 cl) complète l'ordinaire.

 

Des latrines sont aménagées tout le long du chemin de ronde et dans le fort Lagarde. Elles sont percées de meurtrières.

Une fosse voûtée est construite au débouché des latrines du Donjon au XIXe siècle.

Le trop plein se déversait auparavant dans une fosse à ciel ouvert dégageant "des odeurs dans tout le fort".

poterne
poterne
chambres
chambres

Une poterne est l'accès secondaire d'une place forte.

Elle est ici constituée d'une porte ouverte en conterbas sur le fossé et communique avec l'intérieur de la place par un escalier.

Des dalles de granit, amovibles à l'origine, peuvent en condamner l'entrée. Ouverte, la poterne permet le repli des soldats qui contrôlent les extérieurs, l'approvisionnement en vivres ou munitions en cas de siège et l'évacuation discrète en cas de défaite. Fermée, elle empêche les désertions et l'infiltration de l'ennemi.

 

Les dix chambres du fort Lagarde abritent chacune une dizaine de soldats. Afin de limiter le mobilier at de profiter au maximum de l'espace disponible, trois soldats partagent la même couche.

En théorie, l'un des trois est toujours de service de garde. Le foyer est destiné à la fois au chauffage et à la cuisson des aliments, les chambres servant aussi de réfectoire.

Prats de Mollo
Prats de Mollo

Nous regagnons le cc sous la pluie et décidons de rester pour la nuit sur ce parking au bord du Tech.

Plusieur feux d'artifice prévus ce soir dans la région sont annulés à cause du vent.

 

vendredi 15 juillet

 

Nous passons en Espagne au col d'Arès, direction Camprodon puis Llanars... puis nous voilà embarqués vers Setcases au lieu de Ribes de Freser. La carte achetée à Prades n'aide par Francine-GPS. On fait demi-tour, on retourne à Camprodon d'où l'on part vers Ripoll. Enfin à Campdevañol, la direction de Sev d'Urgell est indiquée. Puis jolie montée le long du Riu Merdas. Après Bagà, s'élève face à nous la paroi montagneuse du Cadimoixero sur lequel nous passons en empruntant le tunnel del Cadil (11 euros les 5 kms!).

Nous sommes maintenant sur la N260 et ça continue de grimper avant la grande descente sur Sort. Nous voilà dans la vallée de la Noguera Pallaresa (kayak, rafting). De là nous remontons vers le nord et stoppons vers 15h30 au bord d'un lac à la Guingueta. Un peu de bronzette sur la plage et concert d'aboiements en soirée jusqu'à la venue du "nourrisseur" du chenil proche. La nuit ensuite est calme.

 samedi 16 juillet


 Quelques vaches et chevaux nous accompagnent dans la montée au Port de la Bonargua. Puis descente sur Vielha avec vue sur l'Aneto, ou la Maladeta?

Nous suivons le lit de l'Era Garona dans le val d'Aran, haute vallée de la garonne, française par la géographie, mais espagnole depuis 1308. On y parle l'aranais, dialecte local assez proche du gascon.

Arrêt au dernier supermarché côté espagnol dont le parking est bondé de voitures françaises.

Et passage de la frontière au Pont du Roi.


Nous pensons donc avoir réussi à "shunter" la zone de passage du Tour de France en nous déviant par l'Espagne.

 

Après St Béat, nous partons vers l'Est pour passer par le col de Menté. Arrêt photos à Ger de Boutx pour l'église au clocher-mur (Fabio Casartelli) portant 3 aiguilles à boules.


En descendant vers le Portet d'Aspet, nous nous retrouvons coincés par les files de voitures en stationnement à droite comme à gauche. Obligés de partir en marche arrière. Le ridicule ne tuant pas, on se renseigne auprès d'un piéton sur la cause de cette affluence? Horreur, c'est le tour de France!!! Nous nous résignons à nous garer dès que possible et écoutons France Inter pendant le repas. Les cyclistes viennent de partir de St Gaudens en direction du plateau de Beille. Effectivement, vers 13h30, un flot de voitures remonte vers St Béat. Nous pouvons donc reprendre la route en prenant garde aux nombreux cyclistes et piétons qui s'égaient sur la chaussée. Montée au col de Portet d'Aspet entre deux rangs de cc, tentes ou abris de fortune animés de supporters à perruques, drapeaux ou autres banderoles.

A Audressein, nous décidons de suivre la vallée de Bethmale en vue d'y trouver une fromagerie. Et dès la montée du Col de la Core, nous réalisons que nous avons encore choisi le même itinéraire que le Tour dont nous suivons les véhicules de propeté. Quelques panneaux annoncent que la route devrait être fermée jusqu'à 15h00... il n'est que 14h30 et nous passons sans encombre!

Merci d'avoir roulé si vite, chers cyclistes!

Enfin, de Sixte à St Girons, plus aucun km en commun avec le Tour.

Arrêt à Moulis où tout semble fermé (poste, mairie, agence de parapente) alors que Francine cherche la maison des Delforge. Finalement, deux ados qui se baladent nous y conduisent et nous voyons toute la famille (Céline, Hélène, son mari, Alice et Simon) réunie pour les 90 ans de la grand mère.


dimanche 17 juillet

 

Pluie continue! Nous partons vers 11h30 après "brunch" avec les Delforge et visite du cc pour les gamins. A la sortie, le cc s'écrase encore le bout du nez sur un talus herbeux toujours plus talus qu'herbeux! Encore une fissure dans le bouclier avant! Passage à l'aire de vidange de St Giron. Et arrêt à St Liziers pour visite de l'église (au choeur et à la nef non alignés) et du cloître à étage; puis le Palais Episcopal, son musée et une cellule de l'ancien asile psychiatrique. Le nom de St Lizier vient de l'évêque local Lycérius qui fonda les deux cathédrales au VIe siècle. Ses fidèles lui attribuaient des guérisons de la rage.

La cathédrale actuelle (du Xe au XVe siècle a un clocher octogonal et de superbes fresques romanes représentant les apôtres dans un style proche des peintures byzantines.

Le cloître, du XIIe siècle, possède des chapiteaux sculptés typiquement romans inspirés de motifs gallo-romains (fleurs) mozarabes (vannerie) syriens ou chaldéens.

palais épscopal
palais épscopal


 

 

 

et nous passons la nuit au FP de Cabanac-Cazaux, producteur de canard, frais ou cuisiné.

 

lundi 18 juillet

 

Nous allons visiter St Bertrand de Comminges.


En 72 av JC, Pompée, général romain, au retour d'une campagne victorieuse en Espagne créa une ville nouvelle en utilisant les effectifs disponibles de son armée. On appela les gens, ainsi "rassemblés" les convenae, les convenes, d'où est venu le nom de Comminges.

Lugdunum Convenarum était née. Elle prospéra au point d'atteindre 30.000 habitants.

En 409 apJC, les Vandales dévastent la ville basse, ce qui obligera la population à se concentrer dans la partie haute de la cité, à l'abri des remparts. C'est à cette époque agitée que s'édifiaine "basilique chrétienne" révélant par ses sarcophages, encore visibles, la vitalité de la communauté chrétienne d'alors.

L'an 585 est pour Lugdunum Convenarum la date funeste puisqu'elle marque sa destruction totale par Gontrand, roi de Bourgogne.


Depuis l'anéantissement de la ville gallo-romaine, le site va demeurer désert pendant 500 ans, jusqu'à ce que la vie y fût ramenée par Bertrand de l'Isle, issu d'une noble famille de Gascogne, chanoine de Toulouse.

En 1073, nommé évêque du diocèse rural de Comminges, il va relever des ruines en bâtissant sur le terrain d'un oppidum celte, une "cathédrale romane" et son "cloître" une "cité épiscopale" de sorte que ces deux fondations puissent se prêter appui.

L'an 1218; l'évêque Bertrand de l'Isle est canonisé, en reconnaissance de ses vertus, de son zèle, de ses dons de thaumaturge. Pour honorer sa mémoir et son rôle actif, la cité des Convènes prendra le nom de Saint Bertrand de Comminges.


La mort du saint n'arrêta pas l'élan qu'il avait donné. Son tombeau fut un centre de pèlerinage de plus en plus fréquenté au Moyen Age.

A la fin du XIIIe siècle, Bertrand de Got, évêque de Comminges de 1294 à 1299, décida d'amplifier les dimensions de l'ancienne cathédrale pour mieux accueillir le flot des pèlerins.

En 1304, pose de la première pierre d'une vaste et haute nef gothique.

En 1350, le gros oeuvre est terminé.

Au XVIe siècle, installation dans la nef gothique du choeur renaissance, avec jubé, ainsi que du buffet d'orgue.


On compte 66 stalles, dont 38 hautes et 28 basses. Chacune se compose d'un siège à charnière muni, en dessous, d'une étroite banquette, appelée "miséricorde". Les "parcloses" sont les cloisons séparatives des stalles, se terminant par des parties saillantes, ou "accoudoirs".

Seules les stalles supérieures comportent de "hauts dossiers" au dessus desquels s'avancent un "baldaquin" ou "dais".

Les sujets traités sont d'une variété débordante, allant des modèles religieux aux motifs mytologiques, allégoriques et même profanes.

Nous visitons au passage les Olivetains

 

 

Edifiés dans les vingt premières années de notre ère, le temple central de la ville et son enceinte s'apparentent à un sanctuaire de la religion impériale officielle. Ce culte officiel dédié à Rome et à l'Empereur était déjà pratiqué auparavant dans la ville, comme en témoigne le trophée statuaire. Aux IVème et Vème siècles, le sanctuaire cessa de fonctionner. Les matériaux récupérés dès lors sur le temple servirent à la construction de petits thermes sur la branche orientale du portique.

Du monument ne subsiste que le massif de fondation du temple, entouré sur trois côtés d'une cour et d'un portique. La moitié sud de cet ensemble est aujourd'hui ensevelie sous la D26 et l'école. Au centre de la cour, face au temple, se dressait un massif carré, autel ou base d'un groupe statuaire. A l'origine les galeries nord et sud du portique étaient bordées d'une longue annexe, qui fut remplacée par de petites niches rectangulaires et demi-circulaires à la fin du premier siècle de notre ère.



En début d'après midi, nous passons à Bagnères de Luchon et montons vers . Parking bondé, des randonneurs tous azimuts. Nous restons sagement dans les alentours en nous approchant de la cascade Ste Madeleine. Le temps se couvre... les cartes postales seront plus jolies que les photos.

Altitude 1504m.

Surface 38 ha, profondeur maxi: 67m

Son nom vient du gascon "iu" ou "eu" signifiant lac de haute montagne.

 

Au fond, le torrent issu du lac d'Espingo forme une cascade de 875m de haut.


Nous terminons la grimpette jusqu'au col de Peyresourde (1569m) qui marque la frontière entre la Haute Garonne et les Hautes Pyrénées, puis nous redescendons sur Arreau: on y remarque la maison des lys (XVIe siècle).

Nous trouvons une place devant le collège en contrebas et nous y restons pour la nuit.

Après que la famille Passarieu eut donné à l'église "la maison natale" de St Exupère, elle acquit des lettres de noblesse et déplaça son activité de négoce du quartier St Exupère vers le "Grande Rue" d'Arreau où fut édifiée la Maison des Lys.


Cette magnifique maison gothique a été construite à la fin du XVIe siècle. On remarque en façade le marbre gris finement sculpté, les colombages et les deux étages en encorbellement ornés de Lys en bois.

Cette décoration serait un hommage au roi Louis XI après l'allégeance des Quatre Vallées (Aure, Magnoac, Neste et Barousse) à la couronne de France en 1475.

mardi 19 juillet

Nous sommes réveillés par la pluie qui cogne et par les rafales de vent qui secouent le cc! Nous montons au col d'Aspin (1489m) ... dans les nuages gris et par 8°! Nous passons devant devant les carrières de marbre (utilisé pour les colonnes du Trianon et de l'Opéra de Paris) et nous longeons l'Adour de Payolle dans la descente.

col d'Aspin
col d'Aspin
carriere de marbre
carriere de marbre

Arrêt à Artigues pour voir la cascade du Garet et le parcours acrobatique au dessus du ruisseau... pendant ce temps vaches et taureaux semblent attirés par l'herbe sur laquelle nous nous sommes garés!


 

 

 

Sur la route, nous rencontrons des lamas! Ils font partie des animaux les plus anciennement domestiqués, comme les vaches et les moutons. Appréciés pour leur toison (entre poil et laine), ils sont de formidables débroussailleurs, gardiens de troupeau et animaux de bât.


 

Nous montons vers le Tourmalet en passant par la Mongie (plus important domaine skiable des Pyrénées Françaises) dont les "pyramides" résidentielles sont particulièrement laides.


Le brouillard et le froid nous attendent au sommet. Stèle à la mémoire de "Monsieur Paul", constructeur de la route du Pic du Midi et promoteur du tourisme pyrénéen. Le glacier du Balaïtrous et les sommets environnants rstent invisibles. Donc, dans la descente, nous aurions pu voir le tracé de l'ancien chemin qu'empruntaient les chaises à porteurs du Duc de Maine et de madame de Maintenon pour aller de Bagnères de Bigorre à la station thermale de Barèges. Avec l'Aubisque, Soulor et Aspin,le Tourmalet fait partie des "étapes obligées" du tour de France depuis 1910.

Après Luz St Sauveur, arrêt au pont Napoléon, construit en 1860, qui franchit le gave de Gavarnie profondément encaissé par une seule arche.



 Arrêt suivant à la centrale hydroélectrique de Pragnères: les eaux sont collectées dans le massif de Néouvielle (1250m de hauteur de chute) et dans les vallées affluentes de la rive gauche du gave de Pau (900m de hauteur de chute). Elle comprend quatre barrages (dont celui de Cap-Long, le plus grand des Pyrénées), une centrale de production, 40 km de galeries et deux stations de pompage. La partie la plus intéressante de la visite (au cours de laquelle les photos sont interdites!) concerne la construction de cet ensemble, dans les années 1950... avec des normes de sécurité peu contraignantes! Les 1250m de conduite forcée sont régulièrement remplacés en utilisant un blondin et en respectant les normes de sécurité actuelles!


 

 

 

 

Arrêt suivant à Gèdre où nous cherchons la brèche de Roland, pas repèrable depuis le point de vue de l'hôtel de la Brèche et guère mieux après avoir grimpé un sentier vers la D178 au dessus du village.

Nous prenons la route d'Héas pour rejoindre le cirque de Troumouse. La route traverse d'imposants pierriers avec des rochers de belle taille parmi lesquels on repère la statue d'une Vierge... Le cirque est fermé par des montagnes sur 10 km de développement (point culminant: la Munia, 3133m). Sur un piton est érigé une Vierge... Nous voyons surtout des nuages qui passent à vive allure.




En redescendant,nous apercevons quelques marmottes.

Nous passons la nuit sur l'aire d'Héas, c'est à dire sans radio, sans téléphone et sans internet!

La chapelle de notre Dame d'Héas a été emportée par une avalanche en 1915 et reconstruite en 1925... au même endroit????

marmotte
marmotte
marmotte
marmotte
aire d'Héas
aire d'Héas

maison typique de la région: toit de chaume et pignon à redents
maison typique de la région: toit de chaume et pignon à redents

La taille maximum a été atteinte pour ce sujet...

alors suite sur "Châteaux Cathares - Pyrénées du 20 au 27 juillet 2011"!