mercredi 5 octobre

Départ d'Ornacieux à 10h00. Nous optons pour l'autoroute entre Tain l'Hermitage et Orange. Francine prend le volant et en traversant Bezouce (village natal d'Alphonse Daudet), elle serre à droite pour croiser un (gros) camion, trop à droite, alors le rétro tape la partie supérieure des barrières de bord de trottoir, deux fois, trois... Francine ne réagit pas... Alertée par mes cris, elle s'écarte enfin un peu et se gare plus loin. Résultat: le rétro inférieur droit a été éjecté de son logement... Nous remontons vers le "lieu du crime" et parvenons à retrouver le rétro sur le trottoir, glace en miettes et ramassons les pièces "détachées" en espèrant n'en avoir pas oublié...

Nous passons sans encombre Lunel... c'est bien la première fois et nous filons vers Vic la Gardiole où le FP du Mas des Plaines est en fermeture exceptionnelle... Nous revenons alors vers celui du Mas des Pierres... le portail sécurisé a été abimé et le proprio ne peut nous accueillir. Il nous indique l'aire de la plage des Aresquiers où nous parvenons à nous insérer entre deux CC. La proximité de l'étang de Vic nous vaut un concert nocturne de coassements, mais pas de moustiques! Oufff!

 

Jeudi 6 octobre

Nous sommes rapidement à Sète où un immense parking s'offre à nous avant le pont basculant du canal.


Le long du canal Royal, c'est toute une vie de port qui déroule ses filets. Le port de Sète est une création de Louis XIV, menée à bien par Colbert en 1666 et développée en parallèle du canal du Midi. Celui ci débouche dans l'étang et amena longtemps vins er céréales. Le spectre d'un trafic de taille - celui du vin - tremblote encore sur les quais, devant les immeubles témoins de l'enrichissement d'anatn. Aujourd'hui, Sète, qui n'a rien perdu de sa superbe, reste très active. Entre chalutiers et cargos, les ferries font la navette avec l'Espagne et avec la rive africaine de la Méditerrannée. Reste aux poètes la parole et aux artistes les couleurs: Sète vibre des vers de Valéry et fredonne Brassens, qui reposent tous deux dans ses cimetières...

Dominée par le Mont Saint-Clair, entourée d'eau, Sète ressemble à une île: au sud, la mer, et au nord l'étang de Thau, reliés par le canal Royal qui traverse la ville. D'autres voies et plan d'eau d'eau ont été aménagés au cours des siècles pour faciliter le transport des marchandises et des voyageurs, ce qui désoriente quelque peu le visiteur. En bordure de l'étang, tout au nord, on trouve le quartier de la Pointe-Courte (sur la rive gauche du canal en regardant la mer), puis, en remontant le canal Royal, on aboutit, tout au sud, au vieux port.Sur la rive droite, les rues remontent vers le Quartier Haut et grimpent jusqu'au sommet du mont Saint-Clair. Une route file le long des corniches vers les plages et vers Agde, une autre tourne autour du mont pour rejoindre l'étang puis la ville, encore. Autant d'itinéraires à explorer pour se familiariser avec la singularité sétoise...

nous assistons à la manoeuvre du pont tournant
nous assistons à la manoeuvre du pont tournant

Nous nous promenons jusqu'à la criée où Bruno espère trouver des tellines... eh non!


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Ajustaïre toujours célébré dans cette ville de joutes


Nous partons vers Agde par la route qui file entre mer et bassin de Thau. C'est jour de marché mais nous trouvons une place au parking Mirabeau près du Moulin des Evêques.


Des Grecs, elle a gardé le nom (Agata, déesse lunaire ensorceleuse) et, sous ses eaux, elle a enfoui leurs vestiges, pièces, statues et bronzes antiques. L'Ephèbe, lui, après être pati au Louvre, est enfin revenu à la ville, et les activités portuaires se sont transformées. Le comptoir commerçant, encore bien en verve jusqu'au XVIIIe siècle - idéalement placé entre un fleuve, un canal et une mer - est devenu une curiosité pour touristes, un point de départ de croisières en péniches aménagée. L'estuaire de l'Hérault a perdu son côté sauvage - au Cap d'Agde il a presque disparu, au Grau d'Agde et à la Tamarissière il transparait encore par endroits... Mais le centre de vieil Agde abrite des richesses insoupçonnées: des hôtels particuliers des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles florissants, des ruelles pavées et escarpées, une cathédrale de pierre noire au clocher volcanique et imposant. Dans l'ancien quartier des pêcheurs, dans des maisons joliment délabrées, l'art a repris le flambeau et l'on peut s'y risquer en toute tranquilité...

Fontaine Ste Agathe
Fontaine Ste Agathe
le bassin au pied de Ste Agathe
le bassin au pied de Ste Agathe

 

 

 

 

Fondée il y a 2500 ans par les Phocéens (grecs venus de Marseille), Agde a été bâtie sur une butte basaltique, le long du fleuve Hérault. Liée au commerce (port de pêche) et à l'agriculture depuis l'antiquité, Agde a su se tourner vers le tourisme et se doter de toutes les infrastructures nécessaires, tout en gardant son cachet qui a fait d'elle "la perle noire de la méditerrannée".


Agde fut le siège d'un évêché du IVe siècle à la révolution. Le quartier situé autour de la cathédrale témoigne de ce riche passé.

Située au coeur de la cité antique d'Agde, au bord de l'Hérault, la cathédrale St Etienne fut érigée au IXe siècle. C'est en 1173 que l'évêque Guillaume entreprit sa fortification.

Bâtie sur des murs épais en basalte de 2 à 3 mètres, dotée d'un donjon carré à mâchicoulis d'une hauteur de 35 mètres, la cathédrale Saint Etienne est l'un des plus beaux exemples d'église romane fortifiée de la région.


à ne pas manquer, au hasard de la visite de la ville, les murs peints


Petit stage à l'écluse ronde du canal du Midi



 

Nous arrivons à Marseillan trop tard pour la visite de 15h00 des chais de Noilly Prat. Nous attendons celle de 16h00 et quand le groupe précédent a fini nous nous trouvons "embarqués" dans leur séance de dégustation.

 

 

 

 

 

Certains vins utilisés pour créer Noilly Prat Original Dry proviennent des vignes de la région

 

ci contre, le trou d'homme

qui permet le nettoyage des foudres

 

 

 

 

 

la visite guidée dure 30 minutes et nous avons l'impression que c'était payant??? mais nous n'avons rien déboursé!

 

le chai des mistelles et ses impressionnants foudres dont le plus grand contient 40 200 litres... On y stocke pendant un an le moût de raisin Picpoul et Claret de Pézenas, auquel on ajoute de l'alcool neutre...


l'incroyable enclos, majestueuse cave à ciel ouvert, où les vins r"gionnaux , mélangés aux mistelles et aux herbes et épices, vieillissent en fûts de chêne, exposés aux élément et arrosés si nécessaire, pendant une année

la salle des secrets, où se passe le mystérieux dodinage qui donne au Noilly Prat Original Dry sont goût unique... la préparation est fouettée 3 minutes par jour à la main pendant 3 semaines, macère pendant au moins 6 semaines et, enfin, est filtrée et pressée 5 fois.


C'est dans le quartier de la gare St Paul, place Saint Laurent (actuelle place Gerson), que voit le jour en 1801 la première société créée par Joseph Noilly.

En 1816, Joseph Noilly, négociant en vin et spiritueux à Lyon, met au point sa recette de vermouth sec, à base de vins blancs fins français infusés avec un mélange de 20 herbes et épices. Grâce au succès de son vermouth et à l'investissement de toute sa famille, la société sétend rapidement.

Devant le développement de la société et de ses exportations, Louis Noilly décide de créer en 1843, un établissement secondaire à Marseille, rue Paradis, qu'il laisse en gérance à Claude Prat, entré dans la société en 1833 et devenu son gendre en 1844.

Très vite, le site de Marseille se spécialise dans la production d'absinthe et de vermouth, et prend de l'importance surtout grâce aux exportations toujours plus nombreuses. Il devance alors celui de Lyon, spécialisé dans les liqueurs, qui passent de mode.

Vers 1850, Louis Noilly installe à Marseillan de vastes magasins de stockage pour y entreposer les vins qu'il achète dans la région et qui lui servent à la fabrication de son vermouth. Il aménage également l'Enclos, où les vins villissent toute une année à l'air libre, dans des fûts de chêne exposés aux embruns de la Méditerrannée, au soleil et au vent.

En 1861, il s'implante à Sète. Un agent est nommé pour assurer les expéditions de vin vers Marseille où ceux ci sont assemblés pour fabriquer le vermouth. Devant les nombreuses demandes de clients bordelais, un cinquième site, réservé au stockage et à l'exportation outre-Atlantique, est créé à Bordeaux vers 1862-1863.

Aujourd'hui, 200 ans après sa création par Joseph Noilly, toutes les téapes de fabrication de Noilly Prat sont façonnées à Marseillan, berceau de Noilly Prat.

 

Nous avons droit à nouveau à une dégustation.

Le Noilly Prat ambré (doux en bouche, il révèle des notes d'orange, de vanille et de cannelle. Pour accompagner du foie gras, fromages forts (chèvre, Roquefort), salades de fruits, désserts au chocolat sans oublier les sorbets. Il se déguste également très frais en apéritif.) n'est vendu qu'à Marseillan (faible production)... De même pour le rouge (notes de clou de girofle et de noix de muscade. Il se déguste nature et frais avec un zeste d'orange ou en coktail comme le Marseillanais.), réservé à l'export, car trop concurrencé en France. Le Noilly Prat Original Dry (doté d'une parfaite clarté avec des reflets dorés, il dégage un palais moelleux aux nombreux arômes (camomille, gentianne, orange amère, noix de muscade...) Il se déguste nature et frais avec un zeste de citron ou en coktail.) est commercialisé partout en France.

Nous partons ensuite vers Mèze où nous tournons en rond avant d'aller nous renseigner auprès d'un des nombreux marchands de coquillages... On nous indique l'itinéraire pour aller à la brasserie... et aussi que demain il devrait y avoir des tellines à l'étal. Il est trop tard pour la visite guidée mais Bruno s'offre quelques bières et Francine arrive à déguster un peu de bière blanche au muscat et au miel!!! Cette brasserie fournit les abbayes de Fontfroide et de Valmagne...

 

Nous passons la nuit au FP du domaine Morin-Langranan.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 7 octobre

Retour à Mèze pour l'achat de tellines puis trajet Pézenas, Béziers, Narbonne, Perpignan sans problème avec arrêt repas au château de Fitou... en plein vent, mais avec un panorama à 360°!

A Elne, visite de la cathédrale Ste Eulalie.


Cathédrale Sainte-Eulalie et Sainte-Julie d'Elne. Une silhouette imposante. Un seul regret: le clocher de gauche, adjonction moderne, n'a pas la majesté de son voisin qui, lui, haut de quatre étages, est de style lombard. Bâtie au XIe siècle, remaniée partiellement au XIIe (voûtes) puis aux XIVz et XVe siècles pour de modestes ajouts (chapelle sud), la cathédrale présente un beau portail de marbre (XIe) et un retable (XIVe) peint par le maitre catalan Pere Baro. Mais on s'attarde surtout dans le cloître, chef d'oeuvre de l'art roman, l'un des plus beaux de France. Des piliers carrés, massifs, alternent avec de fines colonnes jumelées. Une partie romane (la galerie sud) et une partie gothique permettent d'apprécier l'évolution de la sculpture religieuse en Roussillon.




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir récupéré des adresses de campings et d'aires de cc à l'OT, nous prenons la route qui longe la Méditerrannée: passage sans s'arrêter à Argelès-Plage. Par la corniche (avec vue sur une mer émeraude pleine d'écume) nous abordons Collioure sans y trouver l'aire de cc. Donc, nous continuons jusqu'à Port Vendres où nous pouvons nous garer devant l'OT. Le plan fourni va nous permettre de trouver l'aire municipale. Vidange et plein d'eau effectués, nous partons en promenade le long de la côte avec un vent à couper le souffle!!!

le port (on voit l'obélisque sur la gauche...)
le port (on voit l'obélisque sur la gauche...)
le Fort Fanal, marquant l'entrée du port, réalisé par Vauban au XVIe siècle
le Fort Fanal, marquant l'entrée du port, réalisé par Vauban au XVIe siècle

L'histoire de Port Vendres est très ancienne: fondée par les Phéniciens au cours du VIe siècle av JC, la ville abritaite le seul port en eau profonde du roussillon.

 Port Vendres était ainsi une étape clé pour les navires de commerce qui empruntaient la route maritime reliant la Gaule à l'Espagne.

L'origine du nom de la ville, en latin "Portus Veneris", tient à la présence d'un temple dédié à Vénus, dont la légende raconte qu'il serait encore enfoui dans les eaux du port. Par ailleurs, des fouilles archéologiques sous-marines ont permis de mettre à jour de nombreuses pièces d'exeption ainsi qu'un trésor monétaire: 800 monnaies datant du IIIe siècle ap JC!

Ce n'est qu'au XVIIe siècle que Port Vendres se développe: suite au traité des Pyrénées (1659), où l'Espagne cède le Roussillon à la France, Vauban découvre Port Vendres (1672) et déssine pour la ville des projets architecturaux d'envergure. Il y voit en effet un site stratégique, et rêve d'en faire un port fortifié.

Au XIXe siècle, l'activité portuaire s'amplifie: le commerce avec l'Afrique du Nord place Port Vendres au second rang des ports méditérrannéens: construction de la nouvelle darse, de la jetée, du Fort Béar... Ce qui conduira Port Vendres à s'émanciper vis-à vis de Collioure: la ville devient alors, en 1823, une commune indépendante.

vestiges de la redoute de Mailly (XVIIIe siècle) en face de Fort Fanal
vestiges de la redoute de Mailly (XVIIIe siècle) en face de Fort Fanal

phare métalique de la jetée construit en 1869. Portée 11 nautiques (20 kms)
phare métalique de la jetée construit en 1869. Portée 11 nautiques (20 kms)

samedi 8 octobre

Le vent a balloté le cc... nuit secouée... Le régisseur qui vient percevoir ses 5,10€ en perd tous ses reçus! tout le monde à 4 pattes!

Nous allons nous garer sur le port pour visiter la ville.

Eglise Notre Dame de Bonne Nouvelle, néogothique du XIXe siècle. Clocher à dôme bleu
Eglise Notre Dame de Bonne Nouvelle, néogothique du XIXe siècle. Clocher à dôme bleu

Unique en France, cet obélisque érigé au XVIIIe siècle à la gloire de Louis XVI... A sa base, quatre bas reliefs en bronze illustrent l'Amérique indépendante, la servitude abolie en France, la liberté du commerce et la marine relevée...

Aux 4 coins, 4 trophées allégoriques évoquent l'Asie, l'Afrique, l'Europe et l'Amérique.
Aux 4 coins, 4 trophées allégoriques évoquent l'Asie, l'Afrique, l'Europe et l'Amérique.

 

 

 

 

Nous repartons vers Collioure mais pas moyen de s'y garer... juste une photo prise à la sauvette!

C'est l'église Notre Dame des Anges. Elle fut construite entre 1684 et 1691 pour succéder à l'église de la ville haute, puis rasée sur ordre de Vauban. Le clocher, si particulier avec son dôme rose, était le phare du vieux port.

Arrêt suivant à Banyuls, sur le port où nous trouvons à déguster et à acheter du vin de Banyuls... car on trouve ici toujours beaucoup de vignerons, mais vraiment moins de pêcheurs et de contrebandiers, tant pis pour le folklore. Le port accueille desormais des plaisanciers heureux de trouver un lieu où la tramontane ne souffle pas, ou si peu... ce qui a permis l'acclimatation d'essences exotiques (caroubier, eucalyptus, palmiers divers...)

Les eaux littorales de la Côte Vermeille sont profondes, claires et poissonneuses. L plage principale - en sable et galets - s'abrite dans l'anse fermée à l'Est par l'île Petite et l'île Grosse, reliées à la terre par une digue.

Le vignoble règne sur les derniers flancs des Albères, couvrant les extrêmes promontoires des Pyrénées ou les versants raides du bassin de la Baillaury. Les pentes schisteuses, découpées en terrasses soutenues par des murettes, sont défendues contre le ruissellement dans les zones les plus exposées par un système de rigoles entrecroisées en X.

Les raisins sont vinifiés selon les méthodes ancestrales mises au point par les Templiers (!). Après un long vieillissement en cuve de chêne dans des celliers ou dans des parcs de vieillissement à l'air libre, on obtient un cru fameux: le Banyuls. De type doux, sec ou demi sec, il peut être servi à l'apéritif, mais accompagne aussi certains mets: foie gras, fromage fort, gibiers...

 

vue sur l'église Sta Maria (milieu XVIe siècle)
vue sur l'église Sta Maria (milieu XVIe siècle)

Arrêt suivant pour du gas oil espagnol à Port Bou. Puis parking payant de Cadaquès dont les tarifs laissent perplexes...

Grimpette jusqu'à l'église... fermée!


 

 

 

Village très isolé jusqu'au XIXe siècle, sa seule issue était la mer...

Ensuite, la route de la Perafita le relia à Rosas.

 

 

 

 

 

 

Picasso fut le 1er artiste à séjourner à Cadaquès. Vinrent ensuite A. Breton, Magritte, P. Eluard (dont la femme devint celle de Dali). Celui ci y séjourna plus de quarante ans.


 

 

 

Le panorama du phare du parc de Creus nous est interdit, demi tour vers Rosas où nous nous garons au pied du château... en le confondant avec la citadelle!!!

Encore une grimpette en plein vent!

Le château de la Trinité, construit à la moitié du XVIe siècle, est un magnifique exemple de forteresse côtière. Ce château, ainsi que la Citadelle, sont deux des forteresses les plus importantes construites en Catalogne, dans le cadre d'un large programme de fortificationsdes frontières de la péninsule, engagé par l'empereur Charles Ier.

le même, avant rénovation!
le même, avant rénovation!

Bien s'accrocher aux rambardes de la terrasse pour les photos!


Nous nous renseignons sur l'emplacement de la citadelle... et nous la longeons en prenant la route de Fifueras. De plan pentagonal, style Renaissance, elle fut construite au XVIe siècle sur ordre de Charles Quint qui craignait une invasion turque...

 

 

 

 

Nous continuons vers le sud par St Peñe le Pescador avec arrêts dans deux campings dont les tarifs nous font fuir...

La nuit se passera sur le parking d'un lotissement avec toujours autant de vent.

 

dimanche 9 octobre

Nous passons trop tôt sur le site d'Empories qui n'ouvre qu'à 10h00. Nous ne visiterons donc pas les ruines de la colonie grecque (Emporion = marché) ni celle de la ville romaine (Emporiae). Notre itinéraire vers Girone nous fait passer devant l'OT où le plan fourni nous permet de trouver un parking au pied de la vieille ville.

Eglise San Feliu
Eglise San Feliu

L'église san Feliu fut un martyrium dédié à St Felix.

L'eglise actuelle a été construite sur des bases romanes en plusieurs étapes. Son clocher tronqué est une curiosité.

 

La cathédrale San Narcis, construite entre le XIVe et le XVIIIe siècle, a remplacé une cathédrale romane dont on a conservé le clocher et le cloître.

Elle possède une façade baroque percée d'un oculus et précédée d'un perron monumental.

A l'intérieur, toutes les photos sont interdites. La nef est la plus large de l'architecture gothique européenne (22,90m). Le retable du maître autel (XIVe siècle) en argent doré et bosselé, rehaussé d'émaux, retrace des scènes de la vie du Christ.


Nous poursuivons la visite par les remparts jusqu'à l'église St Pere de Galligants, transformée en musée archéologique.


Le monastère de Sant Pere fut fondé en 977 par le comte Miro de Besalù. La première église fut consacrée en 1003. L'église actuelle, seuls restes du monastère original, date de la fin du XIIe siècle. Le cloître gothique, le logement de l'abbé et les autres dépendances situés au sud furent détruits aux XVIIIe et XIXe siècles.

En 1857, le musée fut installé dans le cloître du monastère abandonné en 1836 par la communauté de moines bénédictins en raison de la Loi de sécularisation des biens du clergé

 

 

 

La balade est bien agréable, pleine d'escaliers, et calme lorsque les groupes de touristes organisés s'éloignent.

Nous allons jusqu'à la chapelle Santa Lucia.

 

Puis retour au parking pour le repas.

Nous reprenons la route vers le nord-ouest: lac de banyoles puis arrêt au village médiéval de Besalù où les églises sont fermées par des portes vitrées avec monnayeur à 1 euro pour éclairer l'intérieur.

église San Pere
église San Pere


vu sur le parking de Besalù:

exemple d'aménagement d'un fourgon...

ça se passe de commentaires, non?


Arrêt suivant à Olot où l'OT esr fermé mais nous repèrons sur un plan la Casa des Volcans. Situé dans la parc Nou, nous allons nous y garer... mais il est également fermé. De guerre lasse, nous nous installons à la terrasse du café pour une cerveza et agua con gas!

Nous repartons à Banyoles par la route des Volcans: Santa Margarida (le plus grand volcan du parc de la Garrotxa (110 m de haut, 1200 m de diamètre) et Serra de Finestres.

Dans ce parc volcanique se trouvent 30 cônes de type strombolien, plus de 20 coulées basaltiques et quelques cratères d'explosion.

La route est bien sinueuse. Nous la quittons pour rejoindre l'église Santa Maria à Porqueres.

De style roman, à nef unique séparée de l'abside par un grand arc où sont sculptés de curieux personnages.




L'endroit nous parait tout à fait convenable pour y passer la nuit...

 

lundi 10 octobre

En route pour Figueras. Il y est impossible de s'arrêter à proximité de l'OT, alors nous continuons jusqu'au château Sant Ferran... qui n'ouvre qu'à 10h00. Nous redescendons en ville pour faire quelques courses dans un Eskoril puis visite audio-guidée du château sous une bonne chaleur qui nous fait regretter que les galeries souterraines réservoir d'eau (catedral de agua) ne soient accessibles qu'en été.

église jamais achevée
église jamais achevée

prison (au fond)
prison (au fond)
écuries
écuries
et abreuvoirs d'époque
et abreuvoirs d'époque


L'employé du château nous déconseille carrément de descendre au centre ville...

Photo "au passage" des oeufs dont Dali a décoré son théâtre-musée.

 

Retour en France par le Perthus.

 

Fort Bellegarde au Perthus (site de Vauban sur la frontière catalane)
Fort Bellegarde au Perthus (site de Vauban sur la frontière catalane)

Déjà en 218 av JC, Hannibal emprunta le Perthus.

Désaffecté, le fort de Bellegarde, isolé sur un rocher à 420m d'altitude, domine l'agglomération. A son emplacement s'élevaient la tour de Pompée et l'autel de césar. Vauban les détruisit pour construire cet ouvrage de grande puissance entre 1667 et 1688.

Arrêt à Céret après créneau exigü mais fort réussi entre 2 arbres.

Jadis connue pour ses tanneries et ses forges, Céret se tourne au XIXe siècle vers l'arboriculture, plante oliviers et cerisiers qui font toujours partie du paysage. Puis les peintres sont venus, Picasso en tête, pour faire de Céret la "Mecque du cubisme" et l'un des 3 "C" du triangle d'or de la peinture, les 2 autres étant Collioure avec les fauves et Cadaquès avec Dali.


On accède à la Vieille Ville par la place Picasso (tour d'Espagne, vestige des remparts) ou par la porte fortifiée (dite de France). Il faut s'attarder place des Neuf-Jets, une placette à taille humaine avec une fontaine. L'église Saint-Pierre renferme de superbes retables.

Porte d'Espagne
Porte d'Espagne
Place des Neuf-Jets
Place des Neuf-Jets
Porte de France
Porte de France

L'église Saint-Pierre


Nullement déprécié par le voisinage du pont routier moderne et du pont ferroviaire, ce "pont du Diable" (XIVe siècle) à une seule arche de 45m d'ouverture enjambe le Tech, à 22m au dessus de la rivière. Belle vue, d'un côté sur le massif du Canigou et, de l'autre, sur les Albeères qui s'abaissent vers le col du Perthus. Selon la légende, il a été construit par le Diable en échange de l'âme du premier être vivant qui le franchirait. Rusés, les Cérétans firent passer un chat noir.

L'ermitage Saint-Ferréol comporte plusieurs bâtiments (XIIIe, remaniés au XVIIIe siècle) dont une chapelle. Suite aux guerres meurtrières des Albigeois, quelques fragments des reliques de Saint Ferréol et Saint Julien y ont été mis à l'abri et conservés dans des reliquaires en forme de buste qui datent du XVIIIe siècle. De style roman très simple, une tribune aménagée sur la porte d'entrée et trois autels forment avec la nef, une croix latine.