estuaire de la Gironde rive droite - Saintes - Angoulème - Limoges - Août 2012

mercredi 22 Août

Reprise du périple après avoir laissé passer les jours de canicule.

Passage à la Brède (château de Montesquieu invisible et grille fermée).

Nous traversons la Garonne à Podensac et visons l'abbaye de la Sauve Majeure... sa visite à 7,50 € ne nous paraît pas indispensable, donc achat de cartes postales...

En 1079, un abbé bénédictain, le futur saint Gérard de Corbie, fonde Notre Dame de la Sauve Majeure dans la vaste forêt de l'Entre Deux Mers, entre Garonne et Dordogne. le soutien des ducs d'Aquitaine et la proximité du pèlerinage vers St Jacques de Compostèle favorisent l'entreprise. Au Xiième siècle, l'abbaye est à la tête de 70 prieurés répartis de l'Angleterre à l'Aragon. Elle abrite alors, au sein de la sauveté (territoire affranchi de toutes juridictions laïque), un important bourg monastique.

La Sauve voit son avenir compromis par les bouleversements consécutifs à la Guerre de Cent Ans puis, à la fin du XVème siècle, par sa mise en commende (administration d'un bien ecclésiastique confié à un clerc ou à un laïc). En 1660, alors que le monastère est à l'abandon, les Mauristes (religieux de St Maur, congrégation bénédictine fondée à Paris en 1618 et dissoute à la Révolution) ressuscitent la vie monastique.

Après la Révolution, les bâtiments sont exploités comme carrière de pierre et l'église n'est plus qu'une ruine grandiose.

bas relief côté sud de la nef : le repas d'Hérode
bas relief côté sud de la nef : le repas d'Hérode
chapiteau du choeur : Ulysse pris dans les lianes
chapiteau du choeur : Ulysse pris dans les lianes

Nous passons ensuite à Créon pour aller au château de Vayres au sud de Libourne... mais les tarifs de visite se situent dans le même créneau qu'à l'abbaye précédente...

Nous allons nous contenter d'admirer un panorama gratuit à St Pardon, puis nous longeons la rive gauche de la Dordogne jusqu'au Bec d'Ambès...mais la pointe est interdite à la circulation, le site étant classé Sevezo...

 

Nous redescendons par la rive droite de la Garonne puis vers l'ouest pour traverser la Dordogne sur un des ponts de Cubzac, le routier, bien sûr...

Les deux ponts furent édifiés par Gustave Eiffel entre 1882 et 1889.

le pont de chemin de fer sur la ligne Bordeaux - Nantes (2352m)


le pont routier (1046m)


 

 

 

Arrêt au château du Bouilh... mais pas de visite le mercredi, uniquement les jeudi, samedi et dimanche du 1er juillet au 30 septembre !

 

Oeuvre royale du XVIIIème siècle conçue par Victor Louis, architecte du Grand-Théâtre de Bordeaux, à partir d'un ancien château du XVème siècle. Aucun château de l'Aquitaine n'était digne de recevoir Louis XVI et le comte Jean-Frédéric de La Tour du Pin proposa un château qui aurait dû accueillir le roi. Les travaux de construction sont arrêtés lorsqu'il fut nommé ministre de la Guerre.

Il resta inachevé, son commanditaire ayant péri sur l'échafaud.

De style néo-classique, les communs en forme d'hémicycle, la chapelle, la fuie (pigeonnier) et le château d'eau sont à voir absolument. A voir également à l'intérieur, un très bel escalier et à la suite, des pièces d'apparat meublées qui offrent au visiteur de nombreux souvenirs des hôtes du château : la Duchesse de Berry, Lamartine, Mac-Mahon, Ferdinand de Lesseps...



Nous poursuivons jusqu'aux grottes de Pair-Non-Pair : à 7,50 € l'entrée, nous renonçons à la visite et allons jusqu'à Bourg sur Gironde nous promener dans les jardins du château.

La place du District fut ainsi baptisée en souvenir du statut de chef-lieu de District octroyé à Bourg en 1790. A cet endroit, se trouvaient jusqu'alors, les jardins du couvent des Pères Recollets.

C'est en 1820 que l'on plante en bordure de falaise, un alignement d'ormes, dont un seul subsiste aujourd'hui.

place du District
place du District

On y trouve un panorama sur le Bec d'Ambès

et le confluent Dordogne-Garonne

et donc la Gironde, couleur de sable le long de la route de la Corniche.


mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille...


 

 

 

Nous terminons les visites du jour par la citadelle de Blaye. Située sur un promontoir rocheux de la rive droite de la Gironde, c'est Roland (celui de Roncevaux) qui y édifia une forteresse au VIIIème siècle, à l'emplacement d'un camps fortifié romain. Maintes fois détruite et reconstruite, on doit son aspect actuel à Vauban qui propose le tracé d'une nouvelle place plus ramassée, flanquée de quatre bastions, trois demi-lunes et deux portes. Ses 18 ha en font une véritable ville dans la ville.

Elément de l'inutile verrou de l'Estuaire, elle ne fit parler d'elle que lors de l'incarcération dans ses murs de la duchesse de Berry en 1832. Belle fille de Charles X, mère du comte de Chambord (prétendant au trône), elle fut accusée de comploter contre Louis-Philippe. Sévèrement gardée par le maréchal Bugeaud, elle réussit néammoins à se marier secrètement et à y accoucher d'une fille ... scandale immense ! Elle fut ensuite embarquée pour Palerme.


Par la route qui longe les marais, nous nous acheminons jusqu'au FP de St Ciers sur Gironde.

 

jeudi 23 août


Par la D145, au plus près de la rive et des marécages, nous voilà passés en Charente-Maritime. Arrêt à l'église de St Thomas de Conac... fermée...

 


Puis église St Fortunat à St Fort sur Gironde.


A la fois romane, gothique et de style Renaissance, cette église comprend une façade de la deuxième moitié du XIIème siècle célèbre par ses têtes de chevaux incluses dans la voussure du portail central entouré de deux portails aveugles.

Côté sud, pièce majeure de l'art renaissant régional, le clocher formant, à la base, un bras de transept, est couronné d'un dôme à lanternon épaulé d'arcs-boutants sur pinacles. Une porte en accolade à colonnettes torses et pinacles, crochets et fleurons permet d'y accéder depuis une des deux tours d'escalier.



 

Plus loin, vue sur le chenal de Mortagne sur Gironde où nous nous arrêtons pour visiter l'ermitage St Martial. A l'intérieur, les photos sont interdites.

Découvertes puis habitées par Saint Martial au IIème siècle, ces cavités rocheuses furent aménagées et utilisées comme habitation par des moines au IVème siècle.

La mer arrivant au pied de ces falaises, les navigateurs en détresse pouvaient, grâce à un amer, se repérer et s'y réfugier. Plus tard, ces grottes servirent de refuge aux pèlerins de St Jacques de Compostelle.

Une occupation de ces moines était de passer en barque les voyageurs sur la rive du Médoc.

A l'intérieur, on trouve un cellier, un oratoire, une cuisine deux dortoirs et deux cellules.

 


 

En 1580, pendant les guerres de Religions, les moines furent expulsés et il fallut attendre 1698 pour qu'un nouveau moine, J. Boucher, restaure et redonne vie à ces lieux. La Révolution chassa à nouveau tous les religieux et, en 1792, cet ermitage devint un bien national dans lequel vécurent plusieurs familles successives jusqu'en 1878 où il fut vendu à l'Evéché auquel il appartient toujours.

La chapelle est le lieu le plus saisissant qui ressemble beaucoup à celles que l'on trouve en Grèce ou en Turquie.

Grâce à des ouvertures judicieusement creusées dans le roc, l'autel et les statues de St Martial et de St Antoine d'Egypte ne sont jamais dans l'ombre quelle que soit l'heure du jour.

La croix copte posée sur l'autel, la demi croix byzantine au pied de l'autel et le déambulatoire accentuent l'aspect orthodoxe et spectaculaire de cet chapelle.

 

Le gardien-guide espère réhabiliter ces lieux pour qu'ils redeviennent une étape jacquaire comme au Moyen Age...



 

 

Arrêt au belvédère de Barzan où un panneau offre une vue aérienne de la presqu'île de Talmont. Ville "close" cernée de remparts, fondée par Edouard Ier d'Angleterre en 1284 et destinée à surveiller l'estuaire.

 

Pour éviter le péage de 5 € pour le parking des campings cars, nous nous garons (comme beaucoup d'autres) sur le bas-côté de la route d'accès.


L'église Ste Radegonde, juchée sur un promontoire qui a été renforcé pour lutter contre l'érosion.

Construite à partir du XIème siècle à l'initiative des bénédictains de l'abbaye de St Jean d'Angély qui auraient fait du sanctuaire une étape sur un des chemins de St Jacques de Compostèle.


Elle fut consacrée à Ste Radegonde, reine de France, qui voua sa vie à Dieu et moutut à Poitiers en 587.

La transformation du village en bastide par le roi d'Angleterre Edouard 1er, duc d'Aquitaine, implique la fortification d'une partie de l'église. Cependant, ce ne sont pas les guerres qui provoquent la destruction d'une partie de l'église, mais, au XIVème siècle, une violente tempête qui cause l'effondrement d'une partie de la falaise servant d'assise à l'édifice. Les deux premières travées de la nef et une partie de la crypte sont emportés par les flots. Des travaux de consolidation sont effectués par la suite, tandis qu'une nouvelle façade gothique est édifiée.

De style roman saintongeais, elle mesure 24m de long avec une hauteur de voûte de 13,50m.


Son riche décor extérieur est fortement attaqué par l'air marin.

Son petit cimetière "accueille" les villageois depuis plus de huit siècles.

 

Nous continuons à longer la rive droite de la Gironde.

Un arrêt au parc de l'Estuaire de St Georges de Didonne, mais ce qu'on en voit (sentier botanique etc...) ne nous tente guère... Et nous nous mêlons au flot des voitures pour traverser la zone Royan - St Palais très urbanisée et bondée de touristes.

Vue sur Royan et son église Notre-Dame (pur béton)

avec clocher de 60m, construite de 1955 à 1958 sans aucun pilier intérieur

 

Mini bouchon devant le zoo de La Palmyre, puis arrêt au phare de la Coubre.

 

 

Le phare de la Coubre, 64m de haut, 300 marches, fut édifié en 1905. Il éclaire et sécurise l'accès à l'estuaire de la Gironde par la grande passe de l'ouest, en facilitant le contournement des secteurs du banc de la Coubre et du banc de la Mauvaise, sur lesquels gisent de nombreuses épaves.

Phare le plus élevé de la côte charentaise, il est agrémenté, depuis la célébration de son centième anniversaire, en 2005, d'un écomusée qui retrace la vie des phares dans l'estuaire de la Gironde.

Il est un des plus puissants phares de France : sa lampe de 1 000w lui donne une portée de 52 km (28 miles).


Nous continuons le long de la côte jusqu'au viaduc de la Seudre et ses parcs à huîtres. L'ouvrage fut construit entre 1971 et 1972 afin de faciliter l'accès au bassin ostréicole de Marennes-Oléron et à l'île d'Oléron.

La longueur totale de l'ouvrage, réalisé en béton précontraint, est de 1024m pour une hauteur d'un peu plus de 20 m. L'épaisseur du tablier varie entre 2,50 et 4,50m.


Du viaduc, nous avons vue sur le pont d'Oléron construit entre1964 et 1966, d'une longueur totale de 2862m et large de 11m. Il apporte à Oléron eau potable, électricité et téléphone. Son tablier repose sur 45 piliers de béton à 23m au dessus du Coureau, le bras de mer qui sépare l'île du continent.

 

 

 

 

Nous restons sur la rive gauche de la Seudre pour rejoindre Saujon, puis le FP de St Romain de Benet. A l'entrée du village qui semble en pleine renaissance : la tour de Pirelonge, d'époque romaine et la distillerie Brillouet...

vendredi 24 août

La recherche de l'OT de Saintes nous prend pas mal de temps: les panneaux repérés nous indiquent en fait son ancien emplacement et nous peinons à trouver sa place actuelle.

Enfin munis du plan, c'est parti pour la visite. Nous commençons par l'église St Eutrope qui honore la mémoire de cet évêque, présumé fondateur du diocèse, qui fut martyrisé au IVème siècle. L'église est rebâtie en 1079 par décision du comte du Poitou, duc d'Aquitaine et son architecture est adaptée à la fois aux moines, aux fidèles et aux pèlerins.


La légende de saint Eutrope le situe au 1er siècle. Originaire de Grèce, envoyé par le pape Clément, il vient évangéliser le pays des Santons et convertit même Eustelle, la fille du gouverneur romain. Eutrope meurt lapidé et achevé d'un coup de hâche. Son culte est attesté par Grégoire de Tours dès la fin du VIème siècle. Sa sépulture, vénérée par les pèlerins, est confiée dès le haut Moyen Age à une communauté monstique. A partir du XIème siècle, les reliques du saint sont placées pour l'essentiel dans le sarcophage de la crypte, mais son chef est conservé dans un reliquaire particulier placé dans l'église haute.


L'église St Eutrope fut édifiée par les moines de Cluny, autour du tombeau de St Eutrope, premier évêque de Saintes. Etape du chemin de St Jacques de Compostèle, elle fut conçue comme une grande église de pélerinage dotée d'un plan exeptionnel pour la Saintonge. Elle se distingue par sa vaste crypte de même dimension que le choeur qui lui est superposé. La nef, disparue au XIXème siècle, était reliée à cet ensemble par un système d'escaliers. Aujourd'hui, il ne subsiste que le choeur roman et sa belle crypte ou église-basse, ainsi que le clocher gothique flamboyant du XVème siècle. Les chapiteaux de l'église basse et du choeur (XIème siècle) et ceux de la croisée du transept (début XIIème siècle) comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la sculpture romane.

la crypte immense : long choeur à déambulatoire avec 3 chapelles rayonnantes se greffant sur le trasept. Petit sarcophage contenant les ossements de St Eutrope.

l'église haute élevée selon le même plan que la crypte.

 

La nef est située à mi niveau entre la crypte et l'espace du haut...


Saintes, capitale gallo-romaine de l'Aquitaine, tire son nom de la tribu des Santons qui y habitait.

Fondée au 1er siècle, sa prospérité (ampithéâtre pour 17 000 personnes, aqueduc, arc de Germanicus) connait une phase de déclin au IIIème siècle

 

 

 

 

 

 

Arc de Germanicus sur les quais de la Charente

 

 

 

 

La Saintonge passe sous domination anglaise en 1152, à l'occasion du mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henry II Plantagenêt. Elle sera rattachée à la couronne de France en 1375 par Charles le Sage.

Les deux principales cités médiévales, et rivales, de ce territoire sont Saintes et St Jean d'Angély. Mais cette rivalité est plus salutaire que fâcheuse et favorise l'essor de l'économie locale.


Cathédrale St Pierre de style gothique, élevée au milieu du XVème siècle à l'abri des remparts.

Cathédrale qui prête son flanc aux maisons qui se sont blotties contre elle

Son clocher massif tout en maçonnerie (65m de haut) est coiffé d'une calotte en plomb. Un escalier de 243 marches permet d'y accéder... mais aujourd'hui, la cathédrale est fermée !


Alors nous continuons jusqu'à l'Abbaye aux Dames (premier couvent des femmes de Saintonge) consacrée en 1047 et confiée à des bénédictines qui la dédient à la Vierge.

Trente abbesses vont se succéder durant les 743 années de vie du monastère.

Les matériaux trouvés sur place, des ruines d'un ancien monastère, permettent de construire une église romane à trois nefs et charpente apparente soutenue par des colonnes dont quelques unes demeurent dans le transept de gauche. Son style roman-poitevin fait qu'elle ne possède aucun éclairage dans sa nef centrale : la lumière ne lui vient que par les fenêtres ouvertes dans les murs collatéraux, dans les intervalles des piliers de la nef centrale.

En 1327, des bandes de vagabonds, connus sous le sobriquets de "batards", à la solde de l'Angleterre, se jettent sur la Saintonge. L'abbaye de Saintes souffre de la violence et de la rapacité de ces bandits; aussi est-elle ruinée de fond en comble, à l'exeption de l'église abbatiale.

Le 9 novembre 1643, un immense incendie fait crouler les coupoles. Louis XIV, à la demande de sa mère, accorde les crédits pour les relever.

La Révolution disperse les 85 religieuses du monastère, fond les 14 cloches d'argent du clocher et adjuge les bâtiments à l'administration de la Guerre. L'église abbatiale devient alors écurie, puis magasin militaire

Les quatre voussures du portail,

sous la frise de lions:

  • les rois de l'Ancien Testament et les vieillards de l'Apocalypse
  • le massacre des Innocents

sous l'ornement d'oiseaux:

  • l'agneau limbé portant une croix (symbole du Christ) entouré des emblèmes des quatre évangélistes
  • la main de Dieu, portée par des anges, qui bénit les fidèles


le théâtre

le palais de justice

L'hôpital St Louis dont la terrasse offre un panorama sur la ville


 

 

maisons des ruelles médiévales...


Le couvent des jacobins est un ancien établissement religieux de la ville de Saintes. Fondé au début du XIIIème siècle, le monastère abrite une communauté de moines dominicains- appelés ici jacobins - jusqu'à la révolution. Vendu comme bien national, il est converti en maison particulière quelque temps plus tard et enfin léguée à la commune, ainsi que les bâtiments de l'ancien couvent, en 1928. Réaménagé quelques années plus tard, il est transformé en médiathèque en 2001.



Pause repas à Dompierre sur Charente près du bac à chaîne.

Nous arrivons à Cognac : sur les quais, floraison de maisons de vente de cognac... On prend contact par téléphone avec Château Otard pour connaître le tarif de la visite : 9,20 € ! Nous préférons rejoindre Martell, dont la visite était annoncée dans le guide touristique à 3 €... en fait, il fallait débourser 7,50 € ! Nous abandonnons !

Nous longeons la Charente jusqu'à Nessac puis bifurquons vers Roullet St Estèphe pour une aire FP dans une chèvrerie où le bourdonnement de la pompe à lait nous sonorise pendant deux heures... puis, le silence, enfin... mais ça recommence... Bruno va aux renseignements : il ne s'agit que de la machine à laver les trayeuses et on l'assure du prochain retour au calme.

 

samedi 25 août

 

A 6h50... réveillés par un bourdonnement de machine qui ne dure que quelques minutes, heureusement...

nous pouvons nous rendormir !

 

Nous reprenons la route pour Angoulème, où le parking de l'OT est occupé par le marché. Nous trouvons à nous garer sur les remparts près de la statue de Carnot.

la statue de Carnot
la statue de Carnot
St Martial
St Martial
St Martial
St Martial

vue sur la ville depuis les remparts
vue sur la ville depuis les remparts
Notre Dame d'Obézine
Notre Dame d'Obézine
le théâtre
le théâtre

Munie du plan... qu'elle doit tenir à l'envers, Francine cherche l'église St André; apercevant un clocher, elle nous y dirige, mais il s'agit de l'église St Martial !

St Martial
St Martial

L'église St Martial s'élève sur l'emplacement d'une autre église, modeste église romane qui avait été dévastée par les protestants.

A la Révolution, elle avait été une des trois églises paroissiales conservées par la loi de mai 1791.

Fermée moins de trois ans après, elle fut rouverte en 1800 mais, en raison de sa vétusté, elle fut interdite et démolie en 1851.

L'actuelle église St Martial dont la première pierre fut posée en 1852 a été bâtie dans l'espace de quinze mois.

C'est une église dans le style roman-fleuri à trois nefs, avec colonnes assemblées, dont les chapiteaux sont richement sculptés de motifs choisis dans les églises romanes de l'Angoumois. Elle se termine par une abside du même style.

Le clocher, élevé à cinquante mètres au-dessus du sol, forme un porche en avant ouvert sur trois faces, la quatrième donnant accès dans l'édifice. Toute l'ornementation intérieure forme un ensemble gracieux et délicat.



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