Départ le mardi 3 mai par la route Napoléon.

Nous passons la nuit au FP de Laye, avant le col Bayard.

Nous esperions nous régaler d'un repas de fromage, mais à 19h00, la boutique est close et le resto n'ouvre pas...

Ils rateront d'ailleurs d'autres clients, ce soir là.

 

mercredi 4 mai

visite de Sisteron.

De toutes les vieilles cités de provence, Sisteron s'illustre parmi celles qui ont connu tout au long de leur histoire le plus de déchirures et de boulversements. La raison? D'abord sa situation, aux confins des terres provençales et du Dauphiné, autentique seuil longtemps convoité où s'affrontent deux pays et deux climats bien distincts. mais peut être d'avantage que sa position frontalière, si Sisteron s'est illustré au cours de l'Histoire, c'est à cause du site stratégique qu'il occupe, établi sur une clue très étroite à la confluence du Buëch et de la Durance, un verrou naturel se dressant telle une grande muraille calcaire tout juste fendue par le fleuve dévalant des monts du Dauphiné.

"l'hiver et ces voutes d'ombre prodigieusement nouées ont fait de cette rue le Glissoir " (XIIIe)
"l'hiver et ces voutes d'ombre prodigieusement nouées ont fait de cette rue le Glissoir " (XIIIe)

Cathédrale N Dame et St Thyrse, appelée aussi N. Dame des Pommiers. Construite au XIIe siècle, de style roman provençal avec influence lombarde (alternance de pierres blanches et noires).


L'enceinte de la ville comportait de nombreuses tours. Il en reste cinq sauvées de la démolition par Prosper Mérimée. Elles font partie des tours d'enceinte les plus hautes de France (18m) et se nomment: la tour du Fort, la tour des Gens d'Armes, la tour Notre Dame, la tour de la Médisance et la tour de la Porte Sauve.

La citadelle est un ensemble d'ouvrages d'époques diverses: chemin de ronde et donjon du XIIIe siècle, bastions élevés après les guerres de Religion et aménagements réalisés par Vauban. Elle a conservé certainséléments du château comme son donjon, mais aussi sa chapelle Notre Dame, du XVe siècle.

La vieille ville est traversée de ruelles, d'escaliers et de "couverts". C'est ainsi que sont appelés les axes qui passent sous les maisons.

 

Nous continuons vers le sud. Arrêt à Forcalquier et grimpette jusqu'à la Chapelle Notre Dame de Provence.

construite de 1869 à 1875, de style romano-byzantin, elle est ornée de statues d'anges musiciens et des saints de Provence
construite de 1869 à 1875, de style romano-byzantin, elle est ornée de statues d'anges musiciens et des saints de Provence
Le carillon construit en 1920 abrite 18 cloches....................... permettant le jeu traditionnel "à coups de poing"
Le carillon construit en 1920 abrite 18 cloches....................... permettant le jeu traditionnel "à coups de poing"

 

 

 

 

Nous finissons la journée par la visite de la basilique de St Maximin la Ste Baume.

La construction de style gothique démarre en 1295 et s'étale sur plus de trois siècles...

Au XVIe siècle, les travaux sont arrêtés et la basilique restera inachevée: pas de portail d'entrée, ni de clocher!


Basilique Ste Marie Madeleine à St maximin la te Baume

Retable de la Passion d'Antoine Rozen (1517-1520)
Retable de la Passion d'Antoine Rozen (1517-1520)
la Gloire
la Gloire
Grandes Orgues réalisées par Jean Esprit Isnard (1773)
Grandes Orgues réalisées par Jean Esprit Isnard (1773)

reliquaire de Ste Marie Madeleine dans la crypte du IVe siècle
reliquaire de Ste Marie Madeleine dans la crypte du IVe siècle

Nous rejoignons le Pradet pour l'aire FP du Moulin Esquirol (huile d'olive)

 

jeudi 5 mai

Nous voilà à Toulon (il est à peine 9h00). Nous nous garons près du fort de la Grosse Tour.

la Grosse Tour
la Grosse Tour
vue sur la rade
vue sur la rade

 

Le bathyscaphe FNRS III: 1ère plongée à 28m le 19 juin 1953; 1ère plongée en mer "habitée" à 750m le 8 août 1953; record du monde de plongée à 4050m le 15 février 1954

  Monument des sous-mariniers


 

 

 

Nous longeons la côte jusqu'à Bormes les Mimosas.

La végétation est en pleine ploraison grâce à la chaleur de ce printemps... et pas encore grillée par le soleil estival


 

 

 

 

 

 

 

Saint François de Paule, né à Paule, en Calabre vers l'an 1416, mourut à Paris le deux avril 1508.

Mandé par Louis XI à Paris, il trouve la Provence ravagée par la peste. Bormes lui accorde l'entrée que lui avaient déjà refusée Marseille et Toulon. Il y obtient du ciel la cessation du fléau et la guérison de tous les pestiférés en mars 1481.

En début d'après midi, nous nous garons sans difficulté à St Trop'!

"nous n'avons pas les mêmes valeurs"!

cadran solaire à Bormes les Mimosas
cadran solaire à Bormes les Mimosas
horloge de la Tour, à St Trpez
horloge de la Tour, à St Trpez

 

 

 

 

 

 

Nous jetons un coup d'oeil désabusé sur les annonces immobilières


le quai Jean Jaurès où il faut être vu
le quai Jean Jaurès où il faut être vu
le port déjà bien encombré de touristes
le port déjà bien encombré de touristes
et de yachts!
et de yachts!

un joli clocher tout simple
un joli clocher tout simple

Nous poursuivons vers l'est. Arrêt à Fréjus, trop tard pour visiter la cathédrale.

Edifié entre le XIe et le XIVe siècle, le groupe épiscopal est entouré de bâtiments médiévaux.

le baptistère (Ve) est élevé sur l'emplacement de l'antique cité fondée par Jules César en 49 avJC
le baptistère (Ve) est élevé sur l'emplacement de l'antique cité fondée par Jules César en 49 avJC

le cloître
le cloître
le puits du cloître
le puits du cloître


Nous terminons l'après midi à la terrasse d'un café avant de rejoindre l'aire gratuite des Arcs sur Argens devant le Cellier des Archers.

 

vendredi 6 mai

Nombreux arrêts photo sur la route qui longe l'Esterel inaccessible aux véhicules.

Roches de porphyre rouge. des carrières étaient exploitées jusqu'en 1977
Roches de porphyre rouge. des carrières étaient exploitées jusqu'en 1977
l'Esterel culmine à 618m au Mont Vinaigre
l'Esterel culmine à 618m au Mont Vinaigre


Ce fut un lieu de retraite pour les ermites... et les brigands et évadés du bagne de Toulon.


 

 

Retour à la civilisation ... et ses encombrements. Nous nous garons difficilement à Cannes, juste le temps d'une montée vers la tour du Masque et le belvédère pour avoir un joli panorama sur le port.


 

 

 

 

Nous passons "au large" de Villeneuve Loubet


 

 

 

 

et nous voilà sur le parking cc de St Paul de Vence... c'est à dire sur la colline d'en face!


un peu d'humour à l'entrée du village, des sculptures plus classiques et très inventives


et des ruelles
et des ruelles

Vues de Tourette sur Coup sur la route qui nous mène à l'aire FP Espoirs Terroirs de Grasse.

Une dégustation de produits locaux nous y attend... et ce n'est pas de refus après le mal que nous nous sommes donné pour arriver jusque là... La traversée de Grasse nous a valu bien des suées (rues étroites, sens interdits, virages en épingle à cheveux et autres joyeusetés!)


 

Samedi 7 mai

 

c'est samedi... alors nous laissons la côte aux autochtones et filons nous mettre "à l'abri" dans l'arrière pays. 

Halte à Castellane

Notre Dame de Roc, tout en haut de la falaise de 170m où la ville fut installée un temps pour se protéger des Barbares.
Notre Dame de Roc, tout en haut de la falaise de 170m où la ville fut installée un temps pour se protéger des Barbares.
tour pentagonale
tour pentagonale

 

 

 

Pause repas au bord du lac de Castillon.

 

 

 

 

 

 

Puis nous rejoignons l'aire gratuite d'Annot car la vidange s'impose!

Mais la grille d'évacuation pour vider les eaux grises est sur-élevée!

Nous allons nous renseigner auprès d'un groupe de camping caristes qui n'a d'autre solution à nous proposer que de laisser les eaux s'écouler par terre, le soleil se chargeant de les évaporer ensuite!

Comme nous n'avons ni meilleure idée, ni matériel qui nous aurait permis de faire autrement, on vidange à l'air libre... ce qui provoque la fureur d'un autre camping cariste avec qui nous irons nous expliquer par la suite... Après un début un peu tendu, la conversation dévie sur les balades à faire dans le coin...

et c'est parti pour les gorges de dalois, où coule le Var.


le var est joliment bleu.


et les roches bien rouges


A Guillaumes, nous obliquons vers l'est... la route est toujours aussi sinueuse et passe au pied de la station de sports d'hiver de Valberg (1850m).

le Pont de la Mariée: le 30 juillet 1927, un couple en voyage de noces alla visiter les gorges à la nuit tombante. L'homme revint affolé, déclarant que sa femme, trompée par l'obscurité, avait sauté le pont. L'enquête conclut à un accident. La légende fleurit d'elle même, d'une jeune femme qui, le soir de son mariage, s'est jetée de ce pont par désespoir d'amour parce qu'elle n'avait pu époser l'homme qu'elle aimait. Le mystère resta entier...


 

 

Nous poursuivons parles gorges du Cians... là, c'est la route qui est plus impressionnante que le paysage

 

Attention à ne pas rouler trop à droite!

Le Cians dévale 1350m de dénivelé en 25km en creusant dans les roches rouges du mercantour.


et nous reprenons vers l'ouest avec un arrêt à Entrevaux, cité stratégique proche de l'ancienne frontière avec le duché de Savoir. Les fortifications remaniées par Vauban à partir de 1692 sont restées intactes.

Bénitier creusé dans le parapet du pont
Bénitier creusé dans le parapet du pont

 

 

Porte de la cathédrale en noyer sculpté. Mitre, crosse et étole de l'évêque sur le vantail gauche. A doite figurent les attributs du Pape: tiare, croix à triple croisillon, chandelier et clés de St Pierre. Sur l'imposte: l'Agneau avec la bannière du Christ et les armes du Chapitre.

choeur de style baroque
choeur de style baroque

Nous retournons à Annot avec un arrêt au pont de la reine Jeanne.


Nous faisons une petite balade dans Annot au pied d'une haute falaise de grès auquel il a donné son nom.

Quelques belles vieilles demeures des XVIIe et XVIIIe siècles et d'autres intégrées à des éboulis d'énormes blocs.


dimanche 8 mai

 Nous repartons vers l'est en longeant la vallée du Var. Arrêt photos à Touët sur Var, non loin du confluent du Cians et du Var. Le village est accroché à flanc de montagne et son église enjambe une cascade visite de l'intérieur par une trappe dans le sol de la nef.


après le défilé du Chaudan, nous repartons vers le nord par les gorges de la Vésubie, autre affluent du Var, creusées dans le calcaire.

et nous emoruntons d'autres gorges, celles du Piaon, pour redescendre vers le sud est.

passage au pied de Notre Dame de la Menour


et nous voilà à Sospel sur la Bévéra.


Emblème de ce village, ce pont médiéval enjambe fièrement la rivière de la Bévéra, reliant ainsi la ville à la bourgade.

Il fut bâti au début du XIIIe siècle sans doute en bois, puis reconstruit en pierre en 1522. Détruit en partie en octobre 1944 lors de la retraite allemande, il fut classé monument historique en 1947, puis reconstruit à l'identique en 1952. Point de passage obligé situé sur la Route du Sel, il est le seul pont à péage existant dans les Alpes Maritimes. Ses deux arches asymétriques permettaient à un système de canalisation d'acheminer l'eau de source vers les quartiers de la rive gauche.

Faisant le lien entre les habitants des deux rives de la Bévéra, sa tour servit d'habitation et abrita différents commerces jusqu'en 1960.

La cathédrale St Michel de Sospel se dresse sur la place St Michel, pavée de galet de couleurs, et forme avec les maisons à arcades un ensemble très agréable.

Un envoi vers le ciel dès l'entrée de la Cathédrale permet d'admirer la peinture en voute de St Michel terrassant le dragon.

C'est en 1642, alors que sospel regroupait 4000 habitants, que la Cathédrale fut édifiée; sa construction dura 40 ans.

De l'ancien édifice érigé au XIe siècle subsiste le clocher.

Cest un campanile dit "Lombard" à arcatures type roman.

La Cathédrale qui mesure 56,80m de long, 26,30m de large et 22m de haut.

Le portail d'entrée a presque la largeur de la travée centrale.



Et retour vers le nord jusqu'à Tende par une route touristique, donc à virages...

Les gorges de Saorge, celles de Bergue et celles de Pagagnin.

Nous visitons le musée de la vallée des merveilles à Tende. Nombreuses reproductions des gravures rupestres laissées par des bergers ligures de l'âge du bronze (1800 à 1000 av JC)

L'accès au camping municipal!!! où nous ne parviendrons pas à avoir l'électricité car ça disjoncte tout le temps! malgré 13,40 euros!


 

 

 

 

lundi 9 mai

Nous reprenons la même route que la veille avec un arrêt photo à Saorge, dans la vallée de la Roya.

 

 

 

 

 

petite excursion en Italie où nous espérons trouver du gas oil moins cher... espoir déçu!

 

 

Passage à Vintimille et retour en france par Menton où nous tournons désesperement sans trouver de parking... sauf devant la gare mais Bruno se renseigne auprès d'un policier de la PAF... raté! tout le territoire de la commune nous est interdit... sauf le camping ou l'aire de la douane, à l'entrée de la ville, sur la frontière! Donc on essaie le camping, mais l'atteindre ne sera pas une partie de plaisir, ruelles étroites, virages à 180° et ça monte raide! A se demander comment font les caravanes pour rallier le camping. 

Enfin, on arrive au camping sans l'intention d'y rester plus longtemps que nécessaire à la visite de Mouton. Bruno use de son charme (si, si!) auprès des gérants qui nous autorisent à stationner gratuitement sur leur terrain.

Menton est une petite ville isolée , ceinte de murs percés aux quatre points cardinaux de portes jalousement gardées. Rues et ruelles sont sombres, tortueuses, souvent voutées. Elles suivent les courbes de niveau et sont reliées par des traverses qui descendent jusqu'à l'ancienne voie romaine, aujourd'hui la rue Longue. Perçant le rampart, les portes mettent en relation la cité avec les états voisins. Au nord, celle de Jean II s'ouvre vers Castellar; au sud, ine porte livre passage aux habitants qui se dirigent vers le Val de Menton; à l'est, la Porte St Julien laisse passer la via Julia Augusta et à l'ouest, celle de St Antoine donne accès au quartier hors les murs appelé le Cap Saint-Sébastien.

 

 

 

 

et après de nombreux escaliers, nous déambulons en ville

La chapelle de l'Immaculée Conception, ou des Pénitents Blancs, a été édifiée à partir de 1680, dans le quartier du Capitole, sur des terrains situés hors les murs de la cité médiévale, offerts par le prince Louis 1er Grimaldi et la famille de Monléon. Témoin du glissement de la ville vers l'ouest, elle est ouverte au culte en 1687. Dès lors et jusqu'à la Révolution Française, elle est le siège de la Confrérie des Pénitents Blancs. Elle voit sa voûte détruite par le tremblement de terre de 1887. Trois ans plus tard, la voûte est relevée et décorée à la fresque par deux artistes de la région: Guillaume Cerutti-Maori et Patrizio Rogolini. En 1987, elle est entièrement rénovée.

Les conféries des Pénitents Blancs étaient nombreuses au Moyen Age. Elles regroupaient des laïcs dans un but particulier de piété et de charité chrétienne.

Nul n'en était membre par sa fonction, son âge ou son métier mais par son choix, sa libre volonté.

Elles avaient pour cadre la dévotion la plus austère, celle de la pénitence et de la mort.

Issues des compagnies de Flagellants, les Pénitents Blancs en conservent la pratique de la discipline. Leur aube ouverte dans le dos permettait la flagellation d'où l'appellation de "battus".

La chapelle de la Miséricorde ou des Pénitents Noirs.

En 1615, le prince Honoré II Grimaldi et le père Laurent de Brindes, général des Capucins de la province de Gênes, posent la première pierre du couvent mentonnais de cet ordre. En 1618, Honoré II fait percer la rue Neuve, aujourd'hui rue de Bréa, pour faciliter l'accès au couvent. Les capucins desservent cet établissement jusqu'en 1793. Fermé par la Convention, le couvent abrite la mairie de Menton de 1861 à 1881 puis est transformé en caserne et la chapelle devient un magasin où l'on entrepose le sel. En 1818, cette dernière est confiée à la Confrerie des Pénitents Noirs qui entreprend de nombreuses transformations. La façade, qui était autrefois une simple muraille, est complètement remaniée en 1875 et la statue de la Vièrge de la Miséricorde, offerte par la princesse Caroline, épouse du prince Florestan, est placée dans la niche centrale.


La basilique Saint Michel Archange.

Elle s'élève au coeur de la vieille ville qu'elle domine en partie.

La première pierre de cet édifice fut posée le 27 mai 1619 par Monseigneur Spinola, évêque de Vintimille, Mgr Maur Promontorio, en présence de Louis 1er, prince de Monaco.

La façade est flanquée de deux clochers:

à l'est, une tour de 35m, dite "de l'horloge" dont la nase carrée remonte au XVe siècle

à l'ouest, le "campanin" de 53m de haut qui fut construit de 1701 à 1703.



Il ne nous reste plus qu'à remonter au camping sous un soleil de plomb.

Repas sur place, puis direction Monaco (inaccessible), Nice (pas moyen de s'y garer).

Alors, on remonte sur Vence pour une nuit au camping "Domaine de la Bergerie", pour 7,40 euros, sans eau, sans électricité...

 

 

La taille maximum a été atteinte pour ce sujet...

alors suite sur "Côte d'azur - Alpes de Haute Provence du 10 au 12 mai 2011"!