Franche Comté du 22 au 25 avril 2013

ici se trouve la suite et la fin de notre périple en Franche Comté qui avait commencé ici

A mesure que le sel se forme au fond de la poêle, il est ramassé et placé sur un plan incliné où il s'égoutte encore pendant 6 à 8 heures. La production a cessé en 1962.


Le sel était transporté dans des tombereaux en empruntant des passerelles "aériennes" au dessus des zones de stockage où l'on venait déverser les tombereaux.


Au moins jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, le sel récolté est acheminé dans un atelier appelé ouvroir, pour être moulé en forme de pains. Ceux ci sont mis à sécher dans un espace équipé de braseros, dénommé étuaille. Le sel en grains, essentillement destiné à la Suisse, est conditionné en tonneaux.

Il existait un magasin de dénaturation du sel par ajout de pyridoxine, qui le rougit, afin de le rendre impropre à la consommation humaine. Ce sel était moins taxé que le sel alimentaire.

Nous terminons seuls la visite par le musée.


Différents types de canalisation et de rigoles...

Canalisation utilisée pour la circulation de la saumure dans la Saline, reliant probablement les réservoirs aux poêles.

L'épaisse croûte au fond est un dépôt de calcaire et de sel.

Canalisation utilisée pour la circulation de la saumure dans la saline


 

 

 

Cuve de contrôle du débit de la saumure en calcaire et fonte (1779-1894)

Disposée dans une guérite, cette cuve servait au contrôle du débit de la saumure du saumoduc, double canalisation reliant Salins à la saline d'Arc et Senans.

Chaque compartiment de la cuve correspond à une canalisation. Sept autres cuves identiques ponctuaient le parcours, permettant de localiser une fuite éventuelle en mesurant et comparant le débit à chaque étape.

Nous zappons la visite de la ville pour prendre le chemin du retour... non sans remarquer les deux forts qui "protègent" la ville...

le fort St André d'un côté, le fort Belin de l'autre... sans oublier la collégiale St Anatoile


Nous empruntons l'A39 pour nous arrêter à l'aire du Jura afin d'y admirer la réalisation d'un des projets architecturaux de Claude Nicolas Ledoux (voir Arc et Senans)... décidement d'inspiration résolument moderne...


 
 
Sur le chemin du retour, le château de Lancin a attiré notre regard.

Cette magnifique bâtisse, édifiée au XIXème siècle à l'emplacement d'une maison forte datant du XIV° siècle, est une propriété privée qui ne se visite pas. Mais depuis la route, il est possible d'admirer son corps de logis en équerre et ses deux magnifiques tours, l'une cylindrique coiffée d'un toit en poivrière et l'autre massive, carrée et crénelée.