mardi 6 septembre

 

Nous partons d'Ornacieux vers 15h00.

Arrêt gas oil et provisions à Beaurepaire.

Nous rejoignons Tain l'Hermitage par Hauterives et St Vallier.

Nous longeons le Rhône jusqu'à hauteur de Montélimar puis bifurquons sur la route d'Aubenas.

Arrêt pour la nuit au FP de Sauveplantade, viticulteur, près de Rochecolombe.

 

mercredi 7 septembre

 

Droit vers le sud!

Arrêt à Alès à 10h30 où nous visitons la mine-témoin qui servait d'école aux futurs mineurs


C'est durand la seconde moitié du XIXe siècle que l'industrie minière prend le pas sur les filatures. Les bassins houillers sont ditués aux portes d'Alès et dans la périphérie, à la Grande Combe ou à Bessèges. En 1950, cette activité périclite jusqu'à disparaître totalement. Le patrimoine industriel a été ici très astucieusement réhabilité. Déjà exploité par des moines bénédictains au XIIIe siècle, ce gisement se transforme en une mine école qui a longtemps servi de chantier pour des jeunes mineurs. Ses 750m de galerie ont été creusés en affleurement de terrain par des générations d'apprentis. On commence la visite en se couvrant d'un casque, on descend ensuite par un ascenseur virtuel (qui donne la sensation de pénétrer les entrailles de la terre) et on découvre au fur et à mesure tous les aspects (et les dangers) du travail à la mine, au travers notamment des machines et des outils. Attention, couvrez-vous, il fait frais, mais cette visite fascinante (1h30) n'est pas salissante.

le terril
le terril
soutènement roulant
soutènement roulant

à 14h00, nous sommes à Anduze.

Il y a, sur les rives du Gardon, près d'Anduze, une argile si fine que de nombreux potiers s'y installent au XVIIe siècle. Et quand les autres activités déclinent (filatures, bonneteries, fabriques de chapeaux), les potiers résistent.Court et trapu, vernissé, avec des couleurs flammées mariant le jaune miel, le vert olive et le brun châtaigne, le vase d'Anduze s'orne d'une guirlande et de macarons portant l'estampille de son fabricant. Sa forme particulière est née au XVIIe siècle à la foire de Baucaire d'une inspiration du potier Boisset tombé amoureux d'un vase italien de type Médicis. La singularité du vase d'Anduze tient à ce mélange de sophistication florentine et de rigueur cévenole, et sa popularité doit beaucoup à Louis XIV qui en passa commande pour l'Orangerie de Versailles.

La tour de l'Horloge

Elle fut érigée en 1320 pour protéger la ville des incursions meurtrières des bandes armées des "pastoureaux" Bâtie sur le même modèle que la tour de Constance à Aigues-Mortes, cette tour a été épargnée lors de la destruction des remparts de la ville ordonnée par Richelieu suite à la Paix d'Alais (1629), car celle ci servait déjà d'horloge de ville. Elle porte sur sa façade sud une "méridienne", cadran solaire qui permet de lire l'heure tous les quarts d'heure, entre 11h00 et 13h00. Le tableau comprend les signes du zodiaque et une sentence en latin sur la fuite du temps.

Le temple protestant

C'est l'un des plus grands de France, construit entre 1820 et 1823 sur l'emplacement de la cour des Casernes. La grande nef abrite les bancs disposés en hemicycle. L'orgue, installé en 1848, souffrit des terribles inondations de 1958. Il fut restauré en 1964, puis reconstruit en 1992.

 

 

 

la Place du Marche ou Place Couverte, à proximité de la fontaine Pagode, aménagée au XVe siècle, la halle qui l'occupe presque toute entière fut d'abord une "orgerie", centre d'échange des grains puis des châtaignes. Elle est encore le centre du marché traditionnel le jeudi matin

La fontaine Pagode

Offerte en 1649 par un anduzien séduit par le style architectural oriental lors de ses voyages à la recherche de vers à soie.



Sur la route d'Hippolyte du Fort, nous faisons un détour par Lasalle, lieu où fut accueillie la tante Renée de Francine pendant la 2ème guerre mondiale. Office du Tourisme et Mairie sont fermés et nous n'obtenus pas plus de renseignements auprès des locaux sur une cérémonie des Justes à laquelle a participé la tante de Francine, laquelle, jointe par téléphone, lui indique que la maison où elle était accueillie se situait en face de la Poste. Du coup, Francine photographie toutes les maisons du secteur!


Après Ganges, nous empruntons les gorges de la Vis et débarquons au cirque de Navacelles, altitude 725m, profondeur 325m, creusé par la rivière la Vis.

C'est une sorte de canyon au milieu duquel il lui a pris la fantaisie d'un méandre très encaissé et aujourd'hui abandonné par la rivière. Ce méandre supporte des prairies et enserre un mont calcaire qui a vaillamment résisté à l'érosion.


Nous nous informons d'un endroit pour stationner cette nuit auprès de l'aubergiste. Il ne voit aucun inconvénient à ce que l'on reste sur le parking. Merci à lui! Le vent soufle par rafales et les nuages suivent le mouvement.


jeudi 8 septembre

Le ciel est bleu. Nous rejoignons Montdardier par une belle descente en virages. Nous arrivons au Vigan pour l'ouverture de l'O.T.

Nous allons photographier la statue de Coluche mais nous renonçons à la visite du musée Cévenol.

En route pour St Guilhem le Désert. Tous les parkings payants y sont interdits aux cc. Nous nous posons à l'emplacement des navettes du Pont du Diable qui ne fonctionnent qu'en été. Nous allons quand même nous informer à la mairie... NON ferme et définitif... il faut dégager vers un "dégagement" dans un virage bien "hors les murs". Nous découvrons le chemin piétonnier entre la route et l'Hérault. Nous visitons l'abbaye, puis le musée et revenons à l'abbaye avec audio-guide.


L'abbaye de Gellone a été fondée en 804 par Guillaume d'Orange, petit fils de Charles Martel, comte de Toulouse et Duc d'Aquitaine. Charlemagne lui donne un morceau de la Vraie Croix et le culte prend alors de l'ampleur: on y vient de l'Europe entière, et d'autant plus après la mort de Guillaume (812) pour vénérer sa sépulture.

autel en marbre noir de Lydie et en marbre blanc de Paros
autel en marbre noir de Lydie et en marbre blanc de Paros

Guilhem, fils du comte Thierry et d'Aude, fille de Charles Martel, fut un des personnages importants de l'époque carolingienne. Comte de Toulouse en 788, il s'illustra dans la lutte contre les Sarrasins d'Espagne, ce qui lui valut de devenir le héros des chansons de geste sous le nom de Gullaume d'Orange. Fondateur du monastère de Gellone, il y acheva sa vie sous l'habit monastique le 28 mai 812. Il fut très vite vénéré comme un saint. Son tombeau attira dès lors la foule des pèlerins et rendit célèbre l'abbaye qui prit le nom de Saint-Guilhem au XIIe siècle.

La majeure partie de ses reliques disparut lors de la terrible inondation de 1817. Quelques fragments de ses os sont l'objet de la vénération des fidèles.

morceaux de la Vraie Croix
morceaux de la Vraie Croix

Musée de l'abbaye



Pause à la terrasse d'un café sur la place du "roi Platane" planté en 1855 (6m de diamètre)

Nous prenons le temps d'une balade vers le Cirque du Bout du Monde. Rien de formidable...


Nous reprenons le cc pour aller au pont du Diable.

château du Géant
château du Géant

Et nous nous installons au FP de St Martin de Londres.

 

vendredi 9 septembre

Nous prenons la route qui passe au pied du Pic du Loup. Nous traversons Lunel et allons stationner vers le GCU de la Grande Motte.

Nous rejoignons la plage à pied, le temps que Francine fasse trempette.


Nous longeons le littoral. Passage devant Palavas les Flots, puis nous allons à Montpellier et trouvons à nous garer à proximité du cimetière protestant. Mais la tombe de Jean n'y est pas. Le responsable nous indique comment rejoindre le cimetière St Lazare et son extension sur la route de Castelnau. Francine n'y trouve aucune indication dans le secteur 5 de l'extension. C'est à l'accueil de l'ancien cimetière qu'elle obtient les renseignements nécessaires à la localisation de la tombe.

Puis nous reprenons la route jusqu'au FP de St Félix de Lodez, près de Clermont l'Hérault, chez un vigneron.

Il fait très chaud... encore 28° à 21h00.

samedi 10 septembre

 

Le ciel est gris mais il fait encore 24°. Nous assistons à l'arrivée d'une benne de raisins dont la vis sans fin envoie le chargement dans le pressoir qui trie rafles et feuilles. Le jus de raisin est déjà à 14°de sucre.

Première étape du jour: Clermont l'Hérault dont la rue principale nous parait sinistre et les immeubles plutôt décrépis.

Vieille cité du Languedoc, sise au coeur de l'Hérault, Clermont l'Hérault porte fièrement, depuis vingt siècles, la traduction latine du nom que donnèrent les Gaulois à ce poste de commandement. Construite autour d'une source remarquable, la première agglomération fut attirée vers la plaine, par le carrefour de voies romaines de "Peire Plantade". les populations se regroupèrent au Moyen Age derrière de solides remparts sous la protection du château. Ce qui nous vaut cet ensemble médiéval incomparable.


L'église de la Conversion de Saint Paul (XIIIe-XIVe-XVe siècles) est une belle et simple église paroissiale. Ce n'est ni une cathédrale, ni une collégiale: elle n'a jamais été le siège d'un évêché, ni celui d'un collège de chanoines. Orgueil des Clermontais, elle est encore aujourd'hui le véritable coeur de la cité.

L'église romane St Paul, citée en 1158, étant devenue trop exiguë, on bâtit un nouvel édifice à partir de 1275. Il présente à la fois les caractères du gothique d'Ile de France (choeur de même largeur et e même hauteur que la nef, présence de bas-côtés) et ceux du gothique méridional (aspect forteresse, pas d'arcs boutants à l'origine, pas de transept, décoration sculptée sobre).

Avec son clocher-donjon terminé courant 3ème tiers du XVe siècle, ses deux tours, ses archères, ses mâchicoulis, l'église fortesse participe au système de défense de la ville: jusqu'en 1765, elle est reliée à la porte sud du castrum par deux hauts murs parallèles.

L'église menaçant de s'effondrer, on construit dix arcs-boutants: 4 à la fin du XVIe, six au début du XVIIIIe; plusieurs piliers sont restaurés.


 

 

 

Halte suivante à Villeneuvette et sa manufacture royale de draps de laine. Le village est entièrement composé de bâtiments du XVIIe siècle destinés aux ateliers et aux logements des ouvriers.


Nous poursuivons vers le cirque de Mourèze. Le stationnement est payant. Nous économisons deux euros en aller nous garer un peu avant le village. L'OT nous fournit un plan dusite et nous choisissons de parcourir le circuit jaune, soit une heure de balade, dans un silence impressionnant (pas d'oiseau, pas de criquets...)

La roche (dolomie) a été façonnée par les eaux et forme des pitons, statues et défilés; c'est une immense forêt minérale, la plus grande de France. La sélection des photos a été une tâche ardue!


Après le repas, nous nous dirigeons vers le lac de Salagou. C'est un lac artificiel mis en eau en 1960. Il régule le débit de l'Hérault et permet l'irrigation de la région.

La terre rouge a inspiré de nombreux "artistes" qui l'ont décorée de petits caillous blancs.

Nous atteignons le barrage... et demi tour car la route est interdite aux cc. Nous repassons par Clermont l'Hérault pour la dernière halte du jour à l'abbaye de Valmagne.


lavatorium du cloître
lavatorium du cloître

Cet ensemble prestigieux, fondé en 1139, fait de Valmagne une des plus belles abbayes cisterciennes de France.

L'église de style gothique, commencée en 1257 sur les fondations d'une église romane, est inspirée des grandes cathédrales du Nord. Elle mesure 83m de long et 24m de haut. Le cloître au charme florentin, la salle capitulaire avec sa voute en anse de panier et se fontaine au charme exquis, patrimoine culturel unique et incontournable, vous plongent dans l'histoire du Moyen-Age.

Si les premières décennies furent une période de grande richesse, la Guerre de Cent Ans, le passage des routiers, les guerres de Religion et la Révolution ont laissé des traces encore visibles sur ce Monument Historique. En 1789, les derniers moines s'enfuirent puis l'abbaye est vendue comme bien national à monsieur Granier qui transforma l'église en cave à vin, la préservant ainsi de de venir une carrière de pierres.

il fallut tailler les murs...
il fallut tailler les murs...

C'est le FP de Castelnau de Guers qui nous accueille pour la nuit.

dimanche 11 septembre

quelques petits km et nous voici à Pézénas.

Tout un ensemble du XIVe au XVIIIe siècle a valu à Pézenas d'être classée "secteur sauvegardé" en son ensemble.

Un vide grenier rend "accrobatique" l'entrée ... et la sortie du grand parking.


alors nous nous réfugions au parking Voltaire malgré sa rue d'accès bien étroite.

A voir une très belle exposition à l'OT sur le savoir faire des habitants de cette ville dans le travail de la pierre, du fer et du bois.

Première curiosité de la ville: la Société Générale intallée dans l'hôtel Lacoste. Propriété des Montégut, seigneurs de Lacoste, l'hôtel fut aménagé entre 1509 et 1518 (vestibule, cour, galerie). L'escalier a été voûté d'ogives en 1638, date indiquée sur une des clefs. La façade d'entrée a été remaniée aux XVIe et XVIIIe siècles.

Le centre piétonnier est bien agréable à parcourir mais nous ne pouvons visiter la collégiale St Jean où se déroule la messe.

on a vu des choses étranges: un éléphant

un château disparu

 

la première mention du château remonte à 1118, date à laquelle Bernard Athon, comte de Béziers, cède le castellum à son fils Raimon. Il devient siège d'une Châtellenie royale en 1262. En 1632 il fut entièrement détruit, suite à la révolte d'Henri de Montmorency contre Richelieu. En 1900, le sommet de la butte fut transformé en château d'eau.


 

 

la Collégiale St Jean.

 

Vers 1312-1314 les Hospitaliers cèdent à la communauté l'ancienne chapelle des Templiers pour remplacer l'église paroisssiale de St Peyre située hors de l'enceinte fortifiée. Un clocher fut ajouté à l'édifice en 1317 et un nouveau choeur en 1519. Suite à l'effondrement du clocher en 1733, l'église devenue collégiale en 1600, fut reconstruite entre 1737 et 1746.



Nous allons vers Béziers que nous contournons soigneusement pour atteindre les neuf écluses de Fonserannes.

quelques chiffres:

longueur de l'ouvrage: 298,10m

à l'origine: 8 bassins pour 21,18m de dénivelé

aujourd'hui: 6 bassins pour 13,60m de dénivelé

Les écluses de Fonseranes constituent certainement l'un des plus majestueux et formidables ouvrages issus du génie créatif de Riquet. Véritable chef-d'oeuvre architectural et esthétique, ce remarquable ensemble monumental fut considéré lors de sa construction comme l'une des merveilles du monde.

Après s'être affranchi de la problèmatique traversée du Malpas, Riquet se heurta à une nouvelle difficulté. Ube dénivellation de plus de 21m séparait en effet Fonseranes de l'Orb qui coule au pied de Béziers.

Il imagina donc de construire un véritable escalier d'eau composé de huit écluses s'étirant sur plus de 280m.

A l'origine, ces écluses conduisaient les bateaux au niveau de la rivière qu'ils traversaient pour rejoindre l'entrée du canal sur l'autre rive au Pont Rouge. Une retenue en aval du passage permettait de maintenir le niveau de la rivière à celui du canal.

Mais les caprices de l'Orb conduisirent à la construction d'un pont canal en 1857 évitant ainsi une traversée rendue parfois périlleuse.

Ce nouvel aménagement provoqua une modification du tracé du canal. C'est ainsi que la dernière écluse s'ouvrant sur le port Notre Dame fut condamnée et que l'on remania l'avant dernière de façon à permettre le dégagement des barques et le raccordement au pont canal grâce à sa troisième porte.

nous assistons au passage de trois bateaux descendant.

De 13h00 à 16h00, ce sera le tour des bateaux montant.

 

 

Nous mangeons sur place, puis nous prenons le "train" touristique qui monte à la cathédrale St Nazaire en passant à proximité du pont canal qui enjambe l'Orb


A Béziers, on déambule parmi les fantômes d'un violent passé: à la Madeleine, en 1167, Raymond Trencavel y fut assassiné et, en 1209, quelques centaines de personnes, cathares ou assimilés, y périrent brûlés.


Nous pensions avoir le temps de visiter la cathédrale et prendre le train retour de 15h45, mais le conducteur nous informe qu'en cas de pluie - et le ciel est bien menaçant - il sera annulé.

Il faut se contenter de quelques clichés à l'extérieur... et nous redescendons illico.


En fait de grosse pluie, il bruine à peine à notre retour. Alors nous partons à pied jusqu'au pont canal.

vue sur les remparts et la cathédrale
vue sur les remparts et la cathédrale
l'Orb et le pont canal
l'Orb et le pont canal

Nous regardons passer trois bateaux (montant et descendants) et une grosse embarcation de touristes en mini-croisière.

 

Nous reprenons la route de Narbonne avec détour par l'Oppidum d'Ensérune, ancien village gaulois.

Le village gaulois d'Ensérune s'est installé, dès le VIe siècle avant notre ère, sur un promontoir rocheux dominant l'étang de Montady.

Les fouilles (à partir de 1915) ont révélé les vestiges de différents habitats du VIe av JC jusqu'au 1er siècle ap JC.

Mais le prix d'entrée (7 euros) nous parait exagéré et de plus, le site va bientôt fermer. Alors nous rejoignons la portion de route où nous pouvons admirer l'étang assèché de Montady, curiosité géométrique et agricole héritée du Moyen-Age.


Puis nous partons à la recherche du FP "le Chai César" du hameau de Péries à Nissan les Ensérune. Nous y retrouvons 2 autres cc dans la même recherche... avec les renseignements pris auprès d'une habitante, nous y parvenons, mais l'endroit n'est pas très accueillant. Un des autres camping caristes téléphone au propriétaire et apprend que le groupe réfrigérant (bruyant!) tournera par intermittence toute la nuit et que le "ballet" des tracteurs démarrera à 6h00! Ce qui nous met tous en fuite! Nous finissons par nous poser à la cité des Abeilles d'Aubian... où nous ne trouvons aucun "responsable". Nous y restons malgré tout, rejoints plus tard par deux autres couples camping caristes... et même que l'un d'eux déniche un occupant des lieux qui ne voit aucune "contre-indication" à la manière dont nous sommes installés. Ouf!

la tour Barberousse
la tour Barberousse

 

 

 

 

lundi 12 septembre

Beau ciel bleu et besoin impératif d'une aire de vidange...

Le GPS nous mène jusqu'à Fleury, avenue du Stade... où rien ne semble installé. Alors, nous optons pour celle de St Pierre la Mer où tout fonctionne sauf la fourniture d'eau.

Nous longeons le littoral jusqu'à Gruissan où nous trouvons un parking "acceptable" au pied du château.

Comme de nombreux villages du Narbonnais, il a reçu son nom d'un des vétérans de la Xe légion venu coloniser la région en 45 av JC.

En 1245 est construite une tour bien forte, tandis que le village est fotifié lui aussi. L'église paroissiale actuelle fut construite à cette époque là comme un des éléments de cette fortification. Ce château - dont nous voyons les ruines au centre du village - joua un rôle important pendant les guerres de la Ligue, aggravées localement par la rivalité des Montmorency et des Joyeuse. C'est dans ce contexte, aux alentours de 1590, que se place l'intervention de Gaspard Dot, un patron provençal dit "Barbe Rousse" qui semble avoir donné à la tour son surnom. En 1632, le roi Louis XII ordonna le démantellement de nombreux châteaux du Languedoc. Après avoir été en partie démantelé, le château de Gruissan fut abandonné, livré à tout venant et sa destruction s'effectua lentement sous les coups des habitants qui l'exploitèrent comme une carrière.

le village en rond de Gruissan
le village en rond de Gruissan

Construite au XIIIe siècle, l'église paroissiale de Gruissan est placée sous le patronage de l'Assomption de Notre Dame. Son style est typique des églises du Languedoc: choeur vouté, nef à charpente apparente posée sur des arcs diaphragmes. Les fenêtres à meurtrières sont celles d'une église fortifiée.

Le clocher est une ancienne tour de guet du village fortifié. Il a remplacé une ancien clocher-mur dont on peur voir la base, sur le toit de l'église au niveau de l'arc triomphal.


Puis nous remontons sur Narbonne où nous stationnons le long d'un trottoir près de la gare.

 

La province narbonnaise: en 118 av JC, la première colonie romaine est fondée en Gaule avec Narbonne (Narbo Martius) comme capitale.

Au tournant des IIIe et IVe siècles, l'Empire s'effrite. Au fil des années, Narbonne conserve sa trame antique mais, sur sa rive gauche, s'entoure de remparts pour s'isoler des dangers. Depuis le IXe siècle, ce quartier, appelé Cité, est le siège de l'archevêché de Narbonne.

Au XIIe siècle, c'est le quartier du Bourg, sur la rive droite, qui s'entoure à son tour.

Aujourd'hui, le grand commerce s'est endormi et le cours du fleuve, l'Aude, s'est éloigné de son lit.

Charlemagne créé le duché de Gothie dont Narbonne reste la capitale. Elle est divisée en plusieus seigneuries: la Cité, avec la cathédrale et l'archevéché, appartient à l'archevêque; le bourg, avec l'église st Paul-Serge relève du Vicomte; la Ville Neuve, enfin, est laissée aux Juifs. L'administration générale est laissée aux mains des consuls. A partir du XIVe siècle, le changement du cours de l'Aude, les ravages de la guerre de Cent Ans, la peste, le départ des Juifs font péricliter Narbonne.

architecture renaissance (1558). Cette maison doit son nom aux formes généreuses des trois cariatides ornant l'une de ses baies à trumeaux.

Ce fut le lieu de l'arrestation de Cinq-Mars en 1642. Il avait comploté contre Richelieu.

cathédrale St Just et St Pasteur
cathédrale St Just et St Pasteur

tombeau en marbre blanc de S. Emi Guillaume Cardinal de Briçonnet qui fut évêque de Narbonne de 1507 à 1514
tombeau en marbre blanc de S. Emi Guillaume Cardinal de Briçonnet qui fut évêque de Narbonne de 1507 à 1514

cour d'honneur du palais des Archevêques
cour d'honneur du palais des Archevêques

 

 

Vestiges de la Via Domitia, importante voie de communication romaine reliant le col de Banyuls au col du Mt Genevre.


A notre retour, le cc est une vraie fournaise!

Nous poursuivons vers le sud j'usqu'à l'embranchement vers Leucate, direction la plage de la Franqui.

Quelques clapotis dans la belle bleue seront les bienvenus.

Avec le vent, les xind-surfeurs et autres véliplanchistes s'en donnent à coeur joie!

L'employée de l'OT sollicitée nous indique les aires de cc du secteur puisque nous n'avons pas le droit de rester pour la nuit sur le parking de la Franqui. Nous nous retrouvons donc en fait sur le parking de la plage utilisé pendant la haute saison.

Francine apprend par Céline le décès de Corinne.

 

 

La taille maximum a été atteinte pour ce sujet...

alors suite sur "Languedoc-Roussillon le 13 septembre 2011"!